ALFA
ALFA 4[modifier]
An architectony is a metaversal modelization.
ALFA 3[modifier]
L'architectonie ALFA (Architectonie Libre/Free Architectonique) est une conjecture modélisante ouverte que je tente de formuler et de valider en vue de Libres simulations numériques de la complexité sous-jacente à notre univers visible, à nos pragmatiques sociétales et à nos divers modes de pensée, telle qu'elle a progressivemnt émergé au fil des millénaires, jusqu'à la "singularité de Poincaré" (considérations sur le problème des trois corps - 1889) et la suite transdisciplinaire que nos dernières cent cinquantes années lui ont apportée, au point de justifier unanimement le recours à l'adjuvance mentale du "plus machina".
- Le réel est constitué par l'Être, le Faire et le Fait.
- Le Faire y est la capacité (capax) d'ajouter un fait, en soi ou en mouvement, à l'interligence des maillages vrais, faux ou virtuels de la multitude des "par-soi" (stèmes) de l'Être, les inscrivant dans la propagation chronologique (temps) du Fait, selon la nomologie de son architectonie.
- La part monadique du réel externe (liaison) ou interne (intellection) assemblée par chaque stème en est holistiquement la réalité qui réunit son contexte exotèmique, sa contexture endothèmique et son interface péritèmique.
- La cybernétique des stèmes et de leurs nébularités entéléchiques est gouvernée selon leurs qualia mnématiques par énaction endostèmique provoquant des réactions péristèmiques, face aux actions consolidées (dixtèmes), informations (données) et quora (qualia) exostémiquement perçues, reçus, ressentis (phénoménologie), physiquement conjugués, et noétiquement intellitionnés[1].
Dans ce cadre de référence :
- la connaissance vient par l'observation inductive et déductive des effets,
- la compréhension, par l'intellition abductive et perductive des causes les plus déterminantes.
- Le savoir y est la mnémorisation de confiance, après un processus constant de sapitation réciproque des compréhensions profondément validées et cohéremment corrélées.
- _____
- ↑ soit :
1) Perception par l’intelligence de "ce qui fait sens" (abduction : dite "méthode du détective");
2) Considération de l'interligence du contexte de l’information (perduction : dite d'"enquête de proximité")
Alfa 2[modifier]
Une opinion m'est une peinture personnelle de la dynamique du réel qu'est la réalité. Un savoir est un composant de sa cartographie selon le cartouche modélisateur de son architectonie. La carte mentale, abstraction sémantique d'un espace d'échanges territoriel ou intellectuel, révèle l'interligence de son maillage relationnel et en aide la navigation concrète (matière visible des objets) et abstraite (concepts invisibles des objets).
L'architectonie ALFA (Architectonie Libre/Free Architectonique) est une conjecture modélisante ouverte que je tente de formuler et de valider, principalement à partir du banc test de la "face numérique" et de la préoccupation technosophique, qui semblent à la fois nécessaires et opportunes pour explorer la complexité du chaos déterministe sous-jacent et premier à nos environnements, telle qu'elle émerge depuis la "singularité de Poincaré" (1889).
ALFA repose sur l'identification d'un cosmos (nature de l'univers) interligent, c’est-à-dire où tout est directement ou indirectement lié, relié ou hyperlié par ses syllodonnées (données conditionnelles entre données liées), formant des cortèges tenségritaires de faisceaux de contraintes fermées (agories de mots), ouvertes (cobotique) ou en énaction (cybernétique), mis en tensions mnématiques prédicatives pour former les mèmes des composants (concret) et des phrases (abstrait).
Sont ainsi évoqués les traits cartographiques fondationnels de la pensée (noèse) pour le chemin méthodologique (methodos) vers la vérité du réel et pour la conduite de la vie de la réalité :
Alfa 0[modifier]
Je m’achemine vers un triplet à partir de la définition de la philosophie comme étant la recherche des réponses aux questions que l’homme se pose sur l’homme, la théologie à celles qu’il se pose sur Dieu et la technosophie à celle à celles qu’il se pose sur les machines qu’il se crée. Les liens étant la métaphysique entre philosophie et théologie, ce qu’il y a au-delà de la perception physique, et l’épiphysique ce qu’il y a en de-ça, pourquoi le chaos marche-t-il ? Et en “fond d’écran” l’architectonique, la science des principes et du savoir, savoir que je comprends comme la grammaire de la “contexture” de l’univers, commune aux “textures” de ces cinq disciplines. A partir de là il est assez simple de modéliser les choses d’une infinité de manières (le contexte perçu par chacun) à partir du niveau premier (prémisse) que l’on se donne et des paramètres (paradigmes) que l’on pense pouvoir attribuer aux textures (monde, organismes, organisations) aux quelles l’on participe ou aux quelles l’on est confrontés. De l’explication de la pensée de Leibnitz par Chaitin je déduis à ce sujet l’aphorisme suivant “plus simple la prémisse, plus riche l’émergence”. Il me semble que la manière dont voyons la pensée et la science évoluer, la prémisse s’approfondit par une “simplification de la simplicité” qui s’avère toutefois faire appel à cette pluralité d’éléments plus simples et tous potentiellement inter-liés qui s’appelle la complexité.
Alfa 1[modifier]
ALFA est une architectonie, c'est-à-dire un référentiel de modélisation fondationnelle uniforme exploratoire à paramètres ajustables.
L'homme social est un sachant qui le sait, dans un monde de nomènes, c'est-à-dire d'êtres pouvant être identifiés, nommés, prouvés et, ainsi, articulés (selon leur données, métadonnées et syllodonnées) agissant en stèmes (éléments structuraux) de systèmes (ensemble de stèmes partageant une même nomologie) selon une métastémique propre (ex. algorithmie) interférés par des mèmes (influences circonstancielles) relevant de métamémiques diverses (persona, qualia, savoirs, objectifs, ...).
Les avenirs possibles d'un être, autonome ou collectif, dépendent de sa nature, de sa substance, de son contexte, de son ressenti (qualia), de son mnème (agorie présente des traces de son passé), de son capax, de sa sapience (sapia) et - pour l'homme - de son libre arbitre.
Le capax est le niveau actuel de capacitation d'un stème, c'est-à-dire de sa capacité à générer des mèmes de façon autonome, ou libre dans le cas d'un "capable d'aimer", c'est à dire de rendre le péritème de son endotème transparent ou adaptable à un ou à un collectif d'autrui(s) choisi(s).
Les preuves de l'existence des êtres sont :
- le mnème de ce qui est conséquent à leur histoire (le dû)
- les expériences des manières de faire de leur capax (le vu),
- ce qui sous-tend, justifie ou explique leurs pratiques diverses, ce à quoi l’on croit (le cru),
- le pourquoi de leurs choix/nos choix à leur égard (le su).
L'interligence est la tenségrité (système en tension/compression) des noèmes (discrétisation quantique) par laquelle tout est lié (relationnalité générale). Elle est la diktyologie (maillage) des diktyologies entéléchiques (systèmes, en-réseaux, amas, agories, cortèges, stèmes, etc.) des êtres, où les relations s'établissent, les formes se construisent, les mnèmes se déposent et se réforment, les informations se propagent, les possibles émergent, les évolutions se font et se sélectionnent, selon une raison mathémagorique , c.à.d aux tous tiers considérés.
L'information est ce qui étend la connaissance, l'intellition ce que semble réclamer sa cohérence. La sapitation est la qualification de connaissances en structures de savoirs (sapia) selon la perception directe et indirecte du monde (umwelt) qu'en a chaque individu, dont la sapience sera la somme pondérée des savoirs. La science est le paradigme multiconsensuel actuel des sapiences et des recherches, d'une sociétalité ou de l'humanité.
Une noèse consiste à parcourir l'interligence par la pensée (perligence) de noèmes en noèmes (existants : déduction, ou imaginés : induction), d'une prémisse à une conclusion. Elle atteindra la vérité si elle est en bonne intelligence avec chacun des noèmes considérés. La conoèse est la recherche, par un acteur noétique (cas de la réflexion) ou une agora (cas de la conflexion) d'acteurs noétiques (naturels ou artificiels), d'une convergence de plusieurs chemins interligentiels provenant de diverses prémisses autonomes (informations existantes : syllogisme - ou - intellitions requises : abduction) réunies en agorèse préalable (treillis des prémisses).
La création est volontaire, l'évolution est mathémagorique. Elles procèdent selon l'homéodynamique de l'interligence qui va aux nouveaux rendus premiers possibles : elle résulte donc de la modification noématique (intellectuelle ou physique) du rang des avenirs glocaux possibles. Elle est, par là, créatrice du temps.
En philosophie, dans le vocabulaire de Platon et d’Aristote, la noèse (du grec ancien νόησις / noêsis, intellection) désigne l’opération de l’esprit appliquée à l'universel abstrait, et le noème (du grec νόημα / noêma, concept), désigne son objet conceptuel. En phénoménologie, la noèse est l'acte de penser, et un noème est un objet intentionnel de pensée.
La mathémalogique (ou mathématiques) désigne la science du vrai et du faux en général, c'est-à-dire sans s'attacher à dire ce qui est vrai ou faux dans l'absolu, mais relativement à des énoncés, des suppositions et des raisonnements logiques, allant par inférences immédiates ou médiates (telles que déductives, inductives ou abductives) des principes à une conclusion. Dans les mêmes conditions, la mathémagorique est la considération des possibles et des requis relativement à des situations, selon une architectonie uniforme, des modélisations nomologiques (jeu des lois et règle d'un domaine) et des raisonnements agoriques, capables de les faire émerger de la complexité discrète de leurs agories.
La diktyosophie (du grec ancien composé δίκτυον / díktuon, filet ; et σοφία / sophia, sagesse ou savoir), signifiant littéralement « sagesse en-réseau », est une démarche de conflexion critique et de questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine et sa vicariance mutuelle et artificielle, à partir de son maillage profond.
données
- information : externe
- référence : liée
- savoir : interne
agorique :
- osmose : asynchronie - communication - ordre
- symbiose : synchronie - communion - organisation
- syllose : conjugaison - corrélation - tenségrité
mnème :
- Possible des traces présentes du passé dont procèdera le futur.
- L'on peut aussi parler de mémoire du passé/futur. Il est gradué en degré de prévisibilité. Les choses vont agoriquement au rendu premier possible.
- agregat spatiopsytemporel d'un stème (ce qui se tient par soi-même).
Réel :
- Univers corrélationnel : quanticité optique/anoptique
- visible : matière des objets
- invisible : concept des objets