Anoptique
Notre imaginaire serait sensible à certaines «perspectives» propres aux réseaux dans lesquels nous interagissons.
Comme ces perspectives sont invisibles — du moins non optiques —, Olivier Auber les a appelées « perspectives anoptiques ».
La première perspective s’est imposée à lui au milieu des années 1980. La seconde dix ans plus tard. Une troisième émerge depuis les années 2010. Au contact d’autres chercheurs, ce qui n’était d’abord qu’une intuition — selon laquelle des perspectives inaperçues agissent en sous-main sur nos relations en réseaux —, s’est transformée pendant les trente années qui ont vu l'irruption de l'Internet, du Web et aujourd'hui des réseaux quantiques. Elle est devenue une esquisse de théorie de notre monde en réseaux.
Olivier Auber appelle cette théorie la théorie de l'ANOPTIKON [1].
C'est aussi le nom du réseau des réseaux invisibles qu'elle décrit.
Dans son livre "ANOPTIKON" il tente de partager :
- les indices qui l’ont fait suspecter l’existence de ces perspectives,
- les pistes qu'il a suivies et parfois défrichées,
- les rencontres souvent fortuites avec des idées et ceux qui les portent qui l’ont encouragé dans sa recherche,
- et aussi les difficultés qui ont jalonné son exploration.
Le concept de perspectives anoptiques n'est encore qu'un OCNI : un Objet Conceptuel Non Identifié, inconnu des courants de pensée et noyé dans l'histoire des idées.
Mais tous les mots, toutes les concepts, ont connu cette situation. Le mot bleu et le concept de perspective spatiale sont apparus un jour comme s'ils venaient de nulle part. On ne saura sans doute jamais comment précisément. La cause de leur émergence est sans doute qu'ils désignaient une réalité latente issue d'un long processus d'apprentissage. Dès lors qu'ils ont été nommés et largement reconnus, ils ont permis d'agir sur les réalités qu'ils désignaient. Ils ont fait réalité.
Chez Platon la poïèsis se définit comme « La cause qui, quelle que soit la chose considérée, fait passer celle-ci du non-être à l'être. » (Le Banquet).
Liens[modifier]
Questions[modifier]
- Codage/Décodage poïétique :
- Un générateur poïétique (GP) est un réseau anoptique (sans lien opto/électro/magnétique) émettant au sein d'un réseau optique auquel il est intriqué. Chacun de ses éléments est capable d'analyser la consolidation de leur image commune.
- Un consolidateur poïétique est une systémique capable de discerner, construire et présenter l'intellition [2] sous-tendue aux informations de l'image fournie par un générateur poïétique.
- Internet quantique ? Le "quantique" ajoute une sous-couche présentation à la pile OSI (que ne supporte pas l'internet qui doit la placer au niveau d'une ou plusieurs sous-sous-couche(s) des services). Cela modifie la sureté que les données n'ont pas été vues ou modifiées, mais cela ne semble pas avoir d'incidence principielle sur le GP. Par ailleurs le quantique est par essence optique ?
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- ↑ L'internet des possibles ? Attention : il n'y a de sa part aucune réclamation sur la couche des pensées, ni même des potentiels (degrés de possibilité), encore moins des puissances (ce qui sera).
- ↑ il semble devenir de plus en plus clair que l'intellition est l'information reçue (data) et traitée (tracta) commise au mnème puisce que c'est celle sur laquelle les actes suivants (et donc les traces mémorielles suivantes) vont s'enchaîner.