COSSI - Numerev

PRÉSENTATION DU PROJET NumeRev

Né de l'association entre Lise Verlaet (LERASS-Céric) et la MSH-Sud, NumeRev est un projet de portail interdisciplinaire de ressources scientifiques numériques

  ressources scientifiques/numériques :

• un lien universitaire pour accéder aux documents et colloques de la sapience
• un support multimatique ouvert pour permettre de donner petit ce qui pourra ainsi devenir grand

qui se donne notamment pour mission d'être un incubateur scientifique et un vecteur privilégié de science ouverte (open science ou open research).

  mon centre d'intérêt est la sapience ouverte, c'est à dire le bien commun du savoir :

• comment il s'apprend, se consolide et évolue
• ce qu'il contient (ontologies, thesauri, compendia)
• comment il se dissémine de façon théorique et pratique.

La concomitance des Humanités Numériques et du Libre Accès a globalement bouleversé le secteur de l’édition scientifique. En France, cela a favorisé l’émergence de plateformes telles que HAL, OpenEdition, Cairn.info, d’infrastructures comme Huma-Num, lesquelles forment des dispositifs informationnels incontournables pour les chercheurs en Sciences Humaines et Sociales. Dans les faits, cela s’est également traduit par l’essor d’une offre polymorphe, tant du point de vue des porteurs de projets (secteur public, privé ou coopération),

  je considère que la sapience est un bien commun conservé, étendu, enseigné par l'université en participation avec la multitude "de chacun de tous".

que de celui des politiques éditoriales (portail de ressources, archives ouvertes, préprint, etc.),

  en tant que pionniers de l'internet comme dit Macron, nos idées n'étaient pas le web (télématique du super-minitel) mais multimatiques ce qui correspond à un écosystème de la sapience (modèle master and master) plutôt que de plateforme de conditionnement de la connaissance (modèle clients/serveur).

que de celui des politiques de diffusion (accès gratuit, subventionné, commercial ou hybride).

  nous parlons ici d'extensions sociétales donc de "systémiques multilatérales à l'autonomie robuste et tenace pour un usage pérenne" (smart-up) qui doivent s'inscrire dans la contexture humaine. Une structure juridique et économique de multitudinariat durable doit leur être appliquée, expérimenté et validée.

Le projet NumeRev entend s'inscrire dans cette dynamique, tout en proposant un cadre afin de la discuter, de la compléter là où des apories sont constatées, et de l’approfondir là où les outils actuels du numérique offrent de nouveaux horizons.

  le numérique est une réponse intuitive de l'humanité à l'accroissement due à la démographie du nombre (complexité) et de l'intellect (éducation), ce qui par le changement de multiples paradigmes de surface rencontre de multiples conflits superficiels dont la résolution réclame une science plus profonde (et les outils dont elle a besoin). Souvenons-nous de l'incomplétude mathématique et de l'autonomie cybernétique.

Force est en effet de constater que, malgré ses incontestables réussites, le paysage numérique actuel des systèmes d’information liés à la recherche est encore loin d’exploiter, dans toute leur profondeur, les nouvelles potentialités du numérique; à tout le moins les initiatives en la matière apparaissent souvent dispersées et relativement désarticulées d’avec les pratiques contemporaines de la recherche (recherche sur projets, interdisciplinaire, ouverte sur les mondes sociaux…).

  je suis bien placé avec Louis Pouzin et Vint Cerf, pour en avoir vécu le pourquoi épistémologique du moratoire stratégique qui a été imposé (information et intelligence privées de la couche "présentation") et les termes de sa levée récente (Transition du NTIA) devant l'évolution en cours de l'approfondissement numérique et les capacité de l’infrastructure multimatique mondiale.

Ces systèmes tendent à privilégier les publications instituées et concourent à asseoir leur institutionnalisation.

  ceci est la suite architecturale d'une stratégie commerciale générale (plateformisation/standardisation) poursuivie par le containement télématique (dite du "BUG" de l'internet - nécessité to "Be Unilaterally Global") ; contre l'intégration normalisée de services étendus au sein de la multimatique, qui se poursuit et dont les big-data tentent de prendre le relais contre les "deep-data" (données présentées et liées).

Hormis quelques initiatives locales et territoriales à l’instar Revel@Nice, peu de dispositifs jouent le rôle d’incubateur scientifique. C’est l’un des objectifs de NumeRev : conseiller et accompagner stratégiquement et techniquement les porteurs de projets de publications dans les phases de création et développement, ce notamment, à terme, afin d’accroître leur visibilité via des outils numériques adaptés conçus en fonction de critères scientifiquement pertinents.

  c'est ce dont a besoin mon projet "génétique" ProMultis : ce dont la multitude a besoin de l'université et par elle-même à partir de la banalisation à la fois d'une manière de penser le multilateral simultané (agorique) et les outils (mentaux et numériques) de ses méthodologies pratiques

L’identification des processus d’affaires des parties prenantes sera déterminante ainsi que leur traduction au sein du cahier des charges conformément à l’informatique sociale (social informatics) (Kling & al., 2005) afin qu’il soit le mieux adapté à leurs besoins et attentes. L’expérimentation de nouveaux modèles sera également conduite avec les porteurs qui souhaitent les mettre en œuvre (par exemple l’évaluation ouverte par les pairs ou open peer reviewing).

  deux aspects sont importants qui sont la participation intégrant le revue des pairs et des utilisateurs dans le processus d'ingénierie des propositions (ce que l'IETF réclame par le "rough consensus et le runing code" et que j'ai étendu au "living mode", la validation par l'usage de la multitude. A partir au moins d'une recherche participative avec les "lead users", les utilisateurs pilotes.

Jusqu’à présent, les systèmes d’information ont concentré leurs efforts sur la diffusion de la recherche et l’accès aux différentes ressources (moteur de recherche, catalogage…). S’il est indéniable que cela a facilité l’accès à des corpus structurés et la recherche d’information grâce aux moteurs de recherche intégrés (ou non), la publication des ressources ne reste pour sa part qu’une version interactive du papier et n’exploite qu’une infime partie des possibilités du numérique.

  Ma prototypie quotidienne cherche à apprivoiser le Perferendum, selon l’acception de Cicéron : ce qui est parvenu ou qui est en train d’être constitué et porté pour parvenir.

• C’est le cas du « mémorandum » numérique, qui dispose d’une capacité interne de mise à jour par un, plusieurs auteurs inter pares ou à la catalyse d’un primauteur, et dont les bifurcations et expressions datées sont chacune le contenu d’un document unique.
• Dans cette acception processorale référencée du texte j'utilise : "perférendum" comme correspondant d’usage du mémorandum, "perférent" comme celui du document, et "perférendaire" comme celui de documentaire.

L’éditorialisation sémantique (semantic publishing) (Verlaet & Dillaerts, 2016) que nous mettrons en oeuvre via le modèle de balisage par l’Approche Sémio-Contextuelle des Corpus (ASCC) (Verlaet, 2008) permet l’enrichissement sémantique des publications scientifiques. Ce modèle sera amené à s’ajuster en fonction des différenciations disciplinaires (enjeu important du projet).

  c'est ce que je vous ai repris par le "mot ferroviaire", écritbalilecture. En fait il s'agit d'un travail fondamental qui permet une approche anthropobotique de la pensée où l'on parle à autrui et à nos assistants électroniques, formalisant le mnemware, le "mnème" que Kurzweil tente d'autonomiser pour y trouver la fin de la mort somatique.

La redocumentarisation (Salaün, 2007) opérée révèle l’univers conceptuel du corpus via le balisage de fragments d’articles, lesquels sont recomposés pour former de nouveaux documents avec un sens inédit.

  Il semble que Salaün ait une vision un peu réduite qu'il s'agit d'étendre à la dynamis des textes (Aristote) et à la réalité des contextes (vu, lu, cru, su).

Cette nouvelle source d’information issue de l’intelligence collective offre un cadre de réflexion particulièrement intéressant pour les lecteurs car propice à l’analyse comparative (ex. d’application du modèle : http://www.revue-cossi.info). L’éditorialisation sémantique sous-tendue par l’ASCC permet de co-construire des ontologies nécessairement évolutives, lesquelles sont visualisables grâce à la cartographie des connaissances. Cette nouvelle scénarisation des informations assure aux utilisateurs une compréhension qualitative d’un grand volume d’information, facilite la gestion des connaissances, et leur permet de manipuler et filtrer des données interconnectées et typifiées tout en construisant de nouveaux schèmes, de nouvelles significations et potentiellement de nouvelles découvertes.

  l'on observe partout des poussées en direction d'une "catégorisation ouverte" que j'appelle "délinéation" car elle crée des "blocs" virtuels pouvant être traités par des foncteurs de classes différentes. Ceci me conduit à associer des foncteurs aux délinéations et aux données elles-mêmes (les syllodonnées : les données entre les données liées, tissu de mon "interligence", ce par quoi tout est lié).

• ceci entraine à se poser la question de la contexture de l'interligence, je trouve là l'anoptique d'Olivier Auber (l'invisible architectonique, opposé au visible éthique ?)
• mais aussi cela conduit à une reconsidération du "sang de base" qu'est la monnaie. La monnaie est la métrique du travail humain, mais celui-ci (va) rencontre(r) des variations considérables (pires encore à celles de l'industrialisation) dans la mesure non-seulement

• de ses délinéations nouvelles (muscle/cerveau formation/automation), et de son clonage artificiel (je suis membre de l'ADDR de Bensoussan, l'association pour la défense des droits de robots, et expérimente la problématique sociale du robot de Klesia qui en veut à mon association Utibot, pour la "défense des utilisateurs de systèmique opératives autonomes")
• où l'e-télé-colonization permet à un consultant bien informatisé de réduire en deux heures (de travail, pas de combat) 20.000 heures d'ingénieurs et d'ouvriers. Ou à un bug !

Toujours pour favoriser le débat, le projet NumeRev s’attachera aussi – en lien avec le TGIR Huma-Num – à mettre à disposition et favoriser la réutilisation des corpus et matériaux de recherche ayant nourri la contribution scientifique. Il s’agit subséquemment de renouveler les modes d’administration de la preuve, de favoriser concrètement la réutilisation de matériaux, et d’élargir les possibilités de discussion sur les démonstrations avancées par les auteurs, ce afin de mieux étayer les conditions de possibilité de l’innovation scientifique.

  ceci est l'objet de mon outil protoctype "blik" (book in line) basé sur l'expérience/format mdeiawiki et mailman que je voudrais faire passer sous kafka (Apache) et langage Elixir (Erlang) avec incorporation d'une fiducie chaine de blocs.

Peu de dispositifs, à l’exception des réseaux sociaux de chercheur, encouragent le dialogue, l’échange et le débat sur les ressources scientifiques ou entre chercheurs. Les outils collaboratifs et plus particulièrement les dispositifs d’écrilecture émanant du Web Social sont souvent absents des interfaces : commentarisation des articles, édition de versions enrichies, partage de ressources, préprint collaboratif, etc. Ils seront mis en œuvre au sein de NumeRev dans une optique de science ouverte (Open Science). Les espaces utilisateurs seront conçus comme une vitrine scientifique des chercheurs et une bibliothèque numérique personnelle, leur permettant de gérer à la fois leur identité numérique (Merzeau, 2009), leur production scientifique, leurs traces au sein du système ou celles qu’ils construisent sur autrui.

  ceci correspond assez à mon projet Diktya (diktyologie d'ontologies dynamiques : construites en "temps réel" à partir d'une communauté participative Université/Multitude augmentée). C'est aussi une approche "bootstrap" à l'image de mon ancien collègue Doug Engelbart, fondée sur mes services augmentés du réseau. Tout ce que le NTIA/NSA nous a fait bloquer par McDD il y a longtemps. Mais qui marche.

Enfin, quelle que soit la forme du dispositif retenu, s’ils rassemblent en leur sein différentes disciplines, ils n’encouragent pas l’interdisciplinarité. Le portail NumeRev, outre son rôle de « site médiateur » (Davallon & Jeanneret, 2004) à l’attention des différentes publications et ressources, va moissonner l’ensemble des contenus et en particulier l’ensemble des données relatives aux concepts et aux cartographies des connaissances et ce faisant proposer aux utilisateurs des contenus informationnels interdisciplinaires.

Notre problématique de travail consiste donc à co-concevoir et réaliser un incubateur scientifique et un portail interdisciplinaire de ressources numériques vecteur de sciences ouvertes qui soit à la fois facilitant et innovant pour les parties prenantes, complémentaire ET interopérable avec les dispositifs clés de la sphère informationnelle numérique française.

  absolument, mais il faut pour cela réentrer dans la pensée française (OSI: Huber Zimmermann/Miche Elie [qui est à Saint Clément de Rivière] et le déploiement de mon Département Tymnet/Extended Services .... et donc un peu oublier la théorie de l'information et de la communication dont tous sont encore infatués. Elle est correcte, mais pour la télématique du web. Shannon faisait du téléphone qui est de bout en bout. Il faut au moins se mettre au "frange à frange" et au "neb"

L’idée sous-jacente à NumeRev est de créer un laboratoire expérimental innovant sur les pratiques et comportements informationnels (Maurel & Chebbi, 2013) et de publications des chercheurs ainsi que des nouveaux modèles économiques émergents. Pour conduire cette recherche-action, nous nous basons sur les préceptes du « constructivisme numérique » (Verlaet, 2015) et mobiliserons de fait les méthodologies issues des approches compréhensives pour co-construire le projet de connaissance NumeRev.

  c'est trés exactement ce qu'il faut faire mais attention :

• l'économie concernée dépend de l'homéostasie nomologique de chacun des composants (équilibre de l'ensemble des lois de tous ordres, à commencer par les lois éthiques et normes, juridiques et standards, économiques et égos, etc.
• il s'agit de faire seulement bouger l'anthropobotcène, dix milliards de cerveaux, cent milliards de mnèmes et un billard de CPUs. Cela demande du temps et une approche virale, faire monter le levain dans la pâte. Ce qui est à faire est de designer et pour cela comprendre en toute sapience ce qui va aller de soi si on ne le bloque pas trop avec les contraintes économiques et politiques à court terme. Et à en mettre en place la gémnèmique (la base mémorielle initiale) qui saura faire peu à peu preuve de l'épigémnémisme adéquat.

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  en addition il faut se placer en contexte réel. C'est à dire la viralité d'un projet dont la rapidité/le délais est imprévisible. Et donc l'émergence opérationnelle, médiatique, politique. Après diverses expériences (réussie comme le déploiement de l'internet) ou loupée (avec France Télécom) ou morte dans l'oeuf (webs de France : un site d'information par code postal), je commence à comprendre ce qui peut être fait en expérimentation virtuelle et locale et la solitude des projets face aux préconçus techniques, architecturaux, et des égos.

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NumeRev en pratique

Le programme de recherche-action NumeRev a pour objectif d'étudier les pratiques informationnelles et communicationnelles liées à l'édition scientifique des communautés de chercheurs et d'explorer les possibilités offertes par le numérique pour incrémenter, renouveler ou concevoir des technologies de l'intelligence adaptées à leurs besoins et usages, et contribuant à la production scientifique.

NumeRev entend parallèlement accompagner d'un point de vue stratégique et technique les porteurs de projets d'édition, qu'il s'agisse de projets de création ou de transition numérique.

Le programme de recherche NumeRev s’article autour de trois axes :

• Un incubateur et un système d’édition scientifique
• Un portail et un système de gestion des connaissances interdisciplinaires
• Un laboratoire expérimental et un observatoire des pratiques info-communicationnelles scientifiques et de la co-construction des connaissances

Le projet NumeRev entend explorer et analyser les effets conjugués de la révolution numérique et du décloisonnement disciplinaire sur la recherche scientifique. Pour alimenter cette réflexion permanente, le projet inclut :

• Une revue transversale interdisciplinaire adossée au portail
• Des séminaires et des colloques interdisciplinaires
• Des enquêtes et expérimentations

L’incubateur NumeRev

Missions de l’incubateur

Accompagnement à la publication numérique

Nous proposons d’accompagner les porteurs de projet dans création d’une revue scientifique ou d’une collection, partageons les méthodologies et bonnes pratiques liées à l’édition scientifique. Nous accompagnons également les projets de transition numérique, c’est-à-dire les revues ou collections qui souhaitent doubler ou remplacer leur format de diffusion papier par une édition numérique.

Système de gestion de l'édition scientifique personnalisable

Nous avons développé un système gestion de l’édition scientifique “clé-en-main” qui permet aux comités éditoriaux des revues/collections de réaliser facilement leur site et d’en personnaliser l’interface selon la charte graphique souhaitée.

Workflow facilitant les processus d'évaluation et de correction des articles

La spécificité de l’incubateur NumeRev est qu’il a été conçu pour faciliter l’ensemble du processus d’édition scientifique via un workflow dédié : appels à article, dépôts des articles, sélection et notification aux évaluateurs, évaluation et correction en ligne, publication et promotion.

L’ensemble du processus se déroule sur le système d’édition scientifique géré par les porteurs de projets.

Gestion simplifiée de la publication des numéros

Le workflow dédié à l’édition scientifique contribue à simplifier de manière significative la gestion de la publication des numéros. En effet, une fois l’ensemble des membres du comité éditorial et scientifique dûment renseignés au sein du système d’édition, le système est en mesure d’identifier les parties prenantes du numéro, opère le traitement des informations et de la communication.

Intégration des matériaux de recherche

Le système d’édition scientifique NumeRev permet d’enrichir les articles scientifiques par l’apport des données et des matériaux de recherche afin notamment :

• de nourrir le propos de l’article
• renouveler les modes d’administration de la preuve
• élargir les possibilités de discussion sur les thèses et démonstrations avancées par l’article
• favoriser le débat scientifique et donc l’innovation scientifique réelle

Ces données et matériaux de recherche seront stockés sur la plateforme HumaNum.

Système de commentarisation des articles

Le système d’édition scientifique NumeRev intègre un outil de commentarisation des articles, ce dispositif entend susciter le débat scientifique en partageant des réflexions, des ressources, etc. en lien avec l’article consulté.

Quelles sont les ressources visées ?

Pour l’instant, nous concentrons nos efforts sur les revues scientifiques, les actes de colloque et les ouvrages collectifs. Ces ressources doivent avoir fait l’objet d’un processus d’évaluation assurant la validité scientifique des contenus.

Dans l’avenir, nous envisageons d’ouvrir le système aux monographies et à d’autres formats de contenus.

Quelle plus-value, quel engagement ?

L’utilisation du système de gestion de l’édition scientifique développé par NumeRev entraine un engagement de la part des porteurs de projet, lequel consiste à participer de manière active au portail NumeRev, en :

• Diffusant vos contenus en libre accès
• Autorisant le moissonnage et le partage de vos contenus par le portail
• Participant au balisage sémantique de vos articles

L’utilisation des outils donne lieu à une contractualisation entre les différentes parties prenantes.

Est-ce payant?

Les outils sont gratuits dès lors que les porteurs de projet s’engagent à respecter les engagements exposés plus avant.

Il existe des frais incompressibles notamment l’achat d’un nom de domaine, l’hébergement sur un serveur, la sécurité et la gestion de cet ensemble. Des frais sont donc à prévoir pour l’installation du système de 100€ à 500€ selon les exigences des porteurs de projet, mais aussi annuellement lors de sa tacite reconduction.

Les outils développés ont été conçus pour être facilement utilisables et appropriables par tout un chacun (userfriendly). Tout est personnalisable par les porteurs de projet.

Toutefois, il est possible de nous déléguer ces tâches, mais celles-ci seront de fait payantes et le tarif dépendra du sous-traitement demandé.

Le portail de ressources interdisciplinaires NumeRev

Outre le référencement, le catalogage et la promotion des ressources scientifiques adhérentes, le portail NumeRev propose de faciliter les recherches d’information et de favoriser les éclairages interdisciplinaires tout en accompagnant les lecteurs dans leurs réflexions et raisonnements.

Pour ce faire, un système de gestion des connaissances scientifiques interdisciplinaire est en cours de développement et va à terme proposer une nouvelle éditorialisation des contenus des articles. En effet, un module de balisage sémantique va permettre aux acteurs scientifiques d’identifier à la lecture des articles de revues/collection des fragments d’information pertinents du point de vue du sens pour qualifier un terme, un concept. Ces fragments seront réorganisés au sein de fiches concepts, offrant ainsi une vision encyclopédique issue de l’intelligence collective des auteurs. Ce procédé est déjà à l’oeuvre au sein de la revue COSSI.

Il est important de souligner qu’un article balisé offre jusqu’à six fois plus de lecture qu’un article qui ne l’est pas ! C’est une nouvelle façon d’accéder aux articles, comme le fut le résumé en son temps.

Les métadonnées collectées lors de ce travail de balisage seront utilisés pour générer des cartographie ou modélisation des connaissances.

La visualisation de l’information est un ensemble de technologies exploitant des données qui utilisent des infographies interactives pour aider les humains à résoudre des problèmes et ainsi à amplifier leurs performances cognitives. Ces info-visualisation rendent de facto intelligible une architecture complexe de données puisqu’elles assurent notamment la compréhension qualitative d’un grand volume d’information et faciliter l’acquisition de nouvelles connaissances.

De plus, les cartographies des connaissances serviront également de système de navigation au sein des corpus. Chaque donnée étant reliée au fragment d’information, lui même relié à son article et son auteur, et sa revue/collection, la traçabilité de l’information est assurée.

Par ailleurs, ces données sont autant de termes/concepts pouvant constituer un vocabulaire contrôlé, lequel permettra de développer des ontologies. Subséquemment ces ontologies seront co-construites par une autorité collective et collaborative formée par les chercheurs-auteurs-baliseurs.

Enfin, ces modélisations des connaissances permettront de faire émerger les interconnexions entre les disciplines et - nous l’espérons - de faciliter le dialogue entre ces dernières.