Ediblik Contexte
De JFCM
- La vie du monde, avec ses hauts et ses bas au fil des siècles, est mathématiquement dite régulière.
- Elle connait cependant, des évolutions historiques majeures. Certaines peuvent être de portée universelle (Big-Bang). Leur moment seuil s'appelle mathématiquement une singularité. Elles se produisent très rarement.
- L'avant-dernière est sans doute la "singularité philoscientifique" lorsque Thalès s'est engagé dans la description (logos) de la réalité. Il a été suivi par la floraison des pré-socratiques et, suivant Socrate et Platon, la compréhension du fonctionnement syllogistique de la pensée par Aristote.
- La dernière est sans doute la démonstration en 1889 de l'insolvabilité mathématique du problème des "n-corps" par Henri Poincaré, c'est à dire de l'incapacité de la raison humaine (logique mathématique) à assimiler la pensée de la realité naturelle en l'état, en raison de sa complexité. Elle a introduit la floraison de "savoir-comment-faire" (techne) avec Clémenceau, Plank, Einstein, Goëdel (qui a démontré cette incomplétude mathématique), etc. etc. devenus nécessaires au discours humain ('logos) sur le monde.
- Nous l'identifions donc comme la "singularité techno-logique". Alan Turing nous a montré que la collusion cérébrale de cette nécessité (risque du Big-Brother) n'obérait pas notre liberté si nous la placions :
- sous la maîtrise humaine indirecte de nos machines (ordinateurs), de ses "recettes à la manière d'Al-Khawarizmi" (algorithmes) et de ses réseaux,
- et non dans la syndication monétaire et commerciale aléatoire des personnes, des entreprises ou des Etats (GAFAM/USCC)
- Notre challenge en devient la maîtrise du chaos déterministe (Poincaré) de l'"agora digitale" (Hardy), fractale (Mandelbrot), en "réseau de réseaux" (Pouzin), à travers les données qui en sont le nouvel "insécable de Démocrite" (atome) que nous avons atteint avec le "bit" logique ("0/1", "oui/non", "vrai/faux") en réponse à l'infinité des questions possibles que peut porter le "qbit" quantique. La maîtrise intellectuelle de la complexité naturelle grâce à l'autocatalyse informatique de la pensée humaine.
- Complexe veut simplement dire que la simplicité :
- ne doit plus être abordée en posant "toutes choses étant égales par ailleurs" ...,
- mais en sachant que "toute chose doit être prise dans le contexte de toutes les autres" ....
- L'on appelait notre façon de voir les choses, pas à pas, la "logique du tiers exclu". Et nous trouvions cela raisonnable, car c'est la façon dont notre raison fonctionne, un problème à la fois.
Nous avons découvert que ce n'était plus toujours possible car beaucoup de choses se passent à la fois, dans le détail (concourance). Comme sur l'agora mondiale de l'internet : les choses son maillées entre elles. C'est cela que signifie "complexe" en latin : complexus veut dire maillé.
- L'on appelait notre façon de voir les choses, pas à pas, la "logique du tiers exclu". Et nous trouvions cela raisonnable, car c'est la façon dont notre raison fonctionne, un problème à la fois.
- Cela veut dire que nous devons tricoter, dans le détail de ses points, un monde maillé par le mnème mémoriel que notre personnalité insémine ou que l'on insinue artificiellement dans nos machines, alors que nos cerveaux, qui maintenant les utilisent comme extensions auxiliaires, peuvent penser naturellement plus large et plus loin. Comme l'on voit mieux et plus loin avec des jumelles. Notre mnème est l'ensemble de nos traces mémorielles, croisées et organisées par notre intelligence propre, notre communauté sociale, par le temps, etc. Tout ceci s’emmêle au-delà du réel dont nous avons conscience, dans l'hyper-réel de l'interligence des interliens qui le tissent dont nous avons inconscience mais dont nous devons remplir notre "infoscient" pour que notre intelligence individuelle et collective puisse la parcourir.
- Nous avons déjà bien pris l'habitude (et le goût !) des possibilités nouvelles :
- avec le numérique des points de la géométrie d'Euclide, et l'infinité continue des points qui les relient entre eux,
- et la quantification digitale des pixels suffisamment précisés (métadonnées) pour virtualiser les liens conditionnels (syllodonnées) qui en forment les réseaux.
- Les bliks spécialisés proposés par EDIBLIK ne sont qu'un simple outil, le "livre dynamique et polynyme" (Book in Live) de nos débats numériques où nous nous :
- nous entraidons, discutons, explorons, apprenons ensemble et enseignons mutuellement, au sujet des réponses venues des "qbits" (réels [le matériel ou le visible] ou virtuels [l'intellectuel ou l'invisible]) déterminants du maillage des sujets à questions qui les lient.
- tout en bénéficiant d'une aide contre l'usure et la confusion entropiques du temps et du nombre par la mémoire informatique après énonciation
- numérique sur un support de travail, d'échange, de mémorisation et de présentation numérique
- ou algorithmique
- programmation séquentielle [automatismes enactifs de l'action-réaction cybernétique],
- logicielle [programmes locaux]
- ou agorielle (réseaux fonctionnels de la polylectique d'une agora).
- Nous savons des réponses ("oui ou non", "bits", "vrai.faux" que nous énonçons sémiotiquement) mais nous ne savons pas toutes les questions et projets (ni tous leurs contextes) : les BLIKs sont des outils pour nous permettre de nous les poser ou de les proposer et d'y répondre ou de les conduire ensemble, par circonflexion commune, en temps synchrone presque réel et/ou asynchrone très différé.