Email - thèse
Je vous remercie de votre réponse. Elle appelait une reflexion de ma part pour un projet utile.
Je reprends la préoccupation que j'ai soulevée.
- Ma "sénior entreprise civile" fonde sa recherche et son expérimentation virtuelle sur son expérience en infodynamique, technosophie et sociétologie - candidates émergentes à une section des discipllines de la complexité - dont elle entend continuer à contribuer à la compréhension scientifique, à la maîtrise technologique et à la libre appropriation par chacun et par la loi.
- Elle rencontre, faute de lien et d'interlocuteur universitaire établi, diverses discriminations d'ordre stratégique, économique, relationnel, légal, etc. quant à ses accès au savoir, au débat, au conseil et à la dissémination,
Sommaire
Besoin d'une réponse générale[modifier]
La réponse à cette problématique parait passer par la formalisation de la concertation des Recherches publiques, civiles/Libres et privées.
L'Etat a adhéré à cette nécessité par les Déclaration de Principe, Plan d'Action, Engagement et Agenda consensuels du Sommet Mondial pour une Société de l'Information (2003/2005) et la loi du 22 juillet 2013. Les Ministères de l'Educaton Nationale et de la Recherche ont pris au moins quatre initiatives notables dans cette direction :
- la délinéation des références sectionnelles par le CNU ;
- la création des Instituts Carnot pour des contrats bilateraux avec PME/ETI ;
- la rédaction de la lience CeCILL (CEA, CNRS, INRIA) donnant un cadre formel au "Libre" franoçais.
- la "Charte Sciences et Société Participatives" (CSSP) s'entrouvrant la polylectique des recherches, expérimentations et trans/surdisciplinarités citoyennes.
Je note également l'initiative de l'"agora des savoirs" de Montpellier qui pourrait facilement inclure un "club recherche".
Votre réponse montre que la solution contractuelle, trouvée pour le secteur privé, n'est pas directement transposable à la société civile/Libre. Nous sommes convenus que dans ce cas ma meilleure approche actuelle serait de passer par la "case doctorat", mais qu'il resterait la question de la transdiciplinarité sectionnelle, qui se double à Montpellier d'une problèmatique transuniversitaire.
Permettre la concertation[modifier]
J'analyse trois grands besoins d'intérêt commun vers une mise en continuité multidisciplinaire et multiopérationnelle des recherches publiques, civiles/Libres et privées:
- compléter le pont engagé par la CSSP publique par la contre-partie civile d'une Charte de la Nouvelle Recherche Libre (CNRLib) - adaptée à la multitude agorique de la société civile au sein de la société de l'information. Ceci pourrait sans doute se faire en la fondant sur une licence généralisant aux savoirs une license CeCILL également étendue aux libres choix fonctionnels des utilisateurs. Il s'agit de tenir compte de la littératie des consommateurs et de l'effet d'entraînement innovant des utilisateurs pilôtes.
- doter cette nouvelle recherche d'une sémiotique élargie. L'expérimentation sera de pensée, virtuelle et de sociétalité anthropobotique. Elle réclame un banc-test et des outils
- qui seront adaptés au contexte multilinguistique comme je l'ai normativement défendu à l'IETF et par la co-création du réseau MAAYA (IUT, UNESCO, etc.),
- dont les signes s'étendent aux bots et la sémantique à leur autonomie cobotique, à la pratique des NTICS (nouvelles technologies de l'information, de la connaissance et du savoir) et, déjà, par les résolutions européennes en cours, à la nouvelle complexité juridiques.
- en émerge la nécessité d'un campus virtuel (le "Numericum" d'une "UniLibre") espace d'échanges d'une "communauté globale" de la libre expérimentation (XLIB.RE), partie-prenante co-normative active et reconnue (cf. RFC 6852, ce "Paradigme Normatif Moderne" qui fonde la "Transition de NTIA" du 1.10.2016, la nouvelle stratégie mondiale et l'émergence technologique de la "permissionless innovation")
- concrétiser et valider, par un processus de multi-réfutabilité scientifique et intellectuelle, la cohérence du modèle architectonique (architectonie) que la pensée, la recherche, l'économie, la technologie et la politique dessinent depuis la fin du XIXe (à la suite de ce que j'appelle la "singularité de Poincaré", successeur de celle du "deus ex machina" de Thales, et par la mise en continuité causale post-newtonnienne de la "machine" de Turing).
Projet de Thèse[modifier]
Il me parait que mon projet de thèse et son sujet soient ainsi définis.
Il s'agit d'expliciter la signification et d'(in)valider par expérimentation pratique, virtuelle et de pensée la conjecture épistémologique et post-moderne d'une "agorique causale" pour une systèmique universelle sans clôture informationnelle.
Cette 'conjecture' est que l'univers est constitué de "stems" dynamiquement interactifs au sein d'agoras, ouvertes ou non, où leurs mouvements (panta rhéi) sont influés par les contraintes de leurs syllodonnées sans discrimination de la nature de celles-ci.
- par clarté (vis à vis de l'historique des "atomes" de Démocrite, des "monades" de Leibnitz, des éléments systèmiques de Von Bertalanffy, etc.) je reprends la racine indo-européenne de "stem".
- Les stems seront compris :
- comme les composants discrets autonomes d'ensembles fractaux (c'est à dire neutres à l'échelle) matérialisables ou non dans un espace généralisé à 5+n diensions (3D, temps, adéquation, n concepts). La composante adequative permet de modéliser la multiversalité des objectifs concients et des inhérences.
- comme réagissant de façon :
- réflexe (lois de la nature) par raison cybernétique (monolectique) aux informations qu'il perçoit et à leur séquencement.
- réflechie (phronesis) par raison logique (dialectique) lorsqu'il discerne une cause ponctuelle à une information qu'il reçoit et avec laquelle il interagit.
- confléchie (émergence participative) par raison agorique (polylectique) lorsqu'il est confronté à une nébularité (multitude complexe) d'informations plus ou moins causalement intriquées.
- les métadonnées étant les données statiques sur les données, les syllodonnées sont les données conditionnant les relations des données liées. (par exemple, leurs choix antérieurs et habitus, les conditions initiales et les lois de la physique, etc.) :
- influer est pris au sens initial de "exercer sur une personne ou une chose une action qui tend à la modifier" (9ème dictionnaire de l'Académie française)
Pointcaré à montré (non résolution mathématique du problème à n-corps pour n > 2) que l'espace des agoras stémiques et leur infodynamique sont par nature complexes (théorie du chaos). L'hypothèse conjecturelle est qu'il en émerge (évolution) une sociétalité en auto-organisation critique
Affectation doctorale[modifier]