FJF : positio
A mes frères et soeurs.
Le 11 juin 2011 papa a voulu m'expliquer le brouillon d'une lettre que Nicole lui avait suggérée en mon abscence ce WE là. Ne le retrouvant pas (Nicole l'avait empotée pour nous l'a faire parvenir plus-tard par Me Burgaud-Gourdon) il a compris que c'était une des prémisses de ce que, dans leur testament, Maman appelle l'"impensable" et qu'il qualifiera ensuite de "mystère".
Estimant, après votre refus de leur donnation partage, que ce serait dorénavant moi qui serait dans le collimateur, ils m'ont demandé - pour que les choses puissent se règler dans un esprit de conciliation :
- (1) de donner du temps au temps, et donc d mettre en veilleuse (coûteusement pour moi) mon plan de développement conjoint avec GHM,
- (2) de tenter de résoudre vos problèmes dans l'intérêt de tous,
- (3) d'écrire un "bouquin pour les copains" à partir de nos acquis - leur exploration appliquée et ma compréhension de terrain du droit (lois de 2006/2007, Cassation 2005, approfondissements ultérieurs, jurisprudence). Ce à quoi le Juge des Tutelles m'a ensuite encouragé .
- (4) dans l'immédiat, de faire procéder à l'expertise médicale qui - à travers mon mandat de protection future - activerait la protection du Juge des Tutelles sur eux-mêmes, leur mnème (~ ensemble des traces mémorielles) et leurs dispositions.
La 1er janvier 2009 quand papa m'a demandé de "prendre la suite", il s'agissait pour ma "sénior entreprise" d'inclure leur garde et la poursuite de leur artisanat intellectuel en continuité avec mon propre projet. J'avais donné 10 ans (65-75 ans) à ce plan d'intérêt humain et familial, et commis un projet financier que Nicole a donc évaporé.
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Mon projet est d'écrire le 11 juin prochain à mes frères et soeurs :
- j'ai donné sept ans au temps et à votre tentative de résolution en m'attaquant en lieu et place de nos parents.
- Cela n'a rien donné à ce jour.
- Je vous ai fait remettre des sommations d'opter restées sans réponse, ce par quoi vous avez signifié votre acceptation de la succession de nos parents.
- J'ai la conviction que le mal que vous m'avez fait et continuez à me faire relève essentiellement de votre incompréhension de vos droits que vous refusez et réclamez simultanément.
Je ne suis pas vos parents. Je vieillis.
J’estime vous avoir donné le temps qu’il vous fallait.
J'engage donc maintenant les choses en ma qualité individuelle d'héritier réclamant,
- moyennant assignation en conciliation
- et ensuite, s'il le faut, au Tribunal, la reconnaissance
- de mes droits
- et de ceux de vos ayants-droit dont je suis porte-fort,
- le respect du testament de nos parents,
- la fin de l'inventaire,
- la déclaration de succession,
- le partage effectif
- et le retrait des meubles et objets que vous me faites conserver,
- la libre disposition de mes parts d'associé, comme vous, à leur société civile familiale,
- les dédommagements que mes parents et vous me devez en conséquence (à évaluer),
- et l'exonération de Me Flandin et Me Gayraud (notaires à Prades et à Pignan) de toute suspicion quant à leurs conseils et gestions du dossier de mes parents".