Heidegger et la métaphysique : vers un double dépassement

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Heidegger et la métaphysique : vers un double dépassementLaurent GirouxVolume 2, Number 2, octobre 1975URI: https://id.erudit.org/iderudit/203031arDOI: https://doi.org/10.7202/203031arSee table of contentsPublisher(s)Société de philosophie du QuébecISSN0316-2923 (print)1492-1391 (digital)Explore this journalCite this articleGiroux, L. (1975). Heidegger et la métaphysique : vers un double dépassement. Philosophiques, 2(2), 207–228. https://doi.org/10.7202/203031ar


HEIDEGGER ET LA MÉTAPHYSIQUE : VERS UN DOUBLE DÉPASSEMENT[modifier]

par Laurent Giroux

Une lecture attentive des textes de Heidegger qui concernent directement la métaphysique nous a permis de déceler dans son discours une double ambivalence, — ce qui ne veut pas néces-sairement dire ambiguïté ou antinomie, —

  • la première touchant la notion même de 'métaphysique'
  • et la seconde le mode de son dépassement possible.

En effet, le terme 'métaphysique' dé-signe à la fois, chez Heidegger, le rapport à l'être même qui constitue l'essence de l'homme[1], et l' oubli de l'être qui caractérise l'ontologie traditionnelle. D'autre part, le dépassement (JJb er-windung) de la métaphysique se présente tour à tour soit comme un retour au fondement ou une fondation, soit comme une des-truction ou déconstruction, soit encore comme le destin historique en vertu duquel la métaphysique serait d'elle-même surmontée ou vaincue. Cette double ambivalence, dont nous allons voir qu'elle s'emboîte dans la dualité de l'existence authentique et inauthen-tique de l'être humain, telle que définie dans Sein und Zeit, crée une certaine confusion qui rend la lecture de Heidegger souvent laborieuse et sa compréhension ardue. L'analyse suivante voudrait être une manière d'avertissement contre les simplifications trop hâtives. Vu que notre essai se présente comme un examen attentif des textes eux-mêmes pour les éclairer les uns par les autres et tenter d'en dégager une vue unitaire par delà l'ambivalence appa-rente ou réelle, nous serons forcés de multiplier les citations au risque d'alourdir quelque peu notre exposé. Ce dont nous nous excusons auprès du lecteur[2] .

I — AMBIVALENCE DE LA MÉTAPHYSIQUE

Sein und Zeit (1926) : ## 1-4, #6.

L'auteur de Sein und Zeit s'était donné explicitement pour tâche de poser à nouveau, c'est-à-dire d'une façon renouvelée {erneut) « la question du sens de l'être » (SZ, 1). S'agit-il d'une reprise de la métaphysique ? Le mot 'métaphysique' apparaît dès la seconde ligne de l'introduction à Sein und Zeit, lorsque Heidegger affirme que « la question ci-dessus mentionnée est aujourd'hui tombée dans l'oubli, bien que notre époque compte comme un progrès de donner de nouveau son assentiment à la 'métaphysique' » (SZ, 2 ; cf. aussi #6, 21). Heidegger semblerait donc voir une contradiction de son époque dans le fait de prétendre adhérer à la métaphysique tout en ayant perdu de vue la question du sens de l'être. Par la suite, le mot 'métaphysique* ne revient plus dans aucun des paragraphes de Être et temps où Heidegger montre la nécessité d'une reprise de la question du sens de l'être, ou bien expose les conditions de cette reprise. Seul le terme 'ontologie' y est employé, Tontologie n'étant cependant pas identifiée tout simplement avec la méta-physique. Nous réservons le titre ontologie pour l'interrogation théorique explicite touchant le sens de Vêtant... (SZ, 12). L'ontologie a pour objet de son investigation les concepts de base qui déterminent au préalable les différents domaines propres aux sciences ontiques (mathématique, physique, biologie, histoire, théologie, etc.), et de dégager la constitution d'être (Seinsverfassung) correspondante de Tétant qu'elles étudient. Elle demeure cependant elle-même naïve et opaque, si ses recherches concernant l'être de Vêtant laissent hors de discussion le sens de l'être pris absolument (den Sinn von Sein ûber-haupi) ... La question de l'être vise par conséquent la condition a priori de possibilité non seulement des sciences qui examinent Tétant en tant que tel ou tel, et en cela se meuvent toujours déjà dans une certaine compréhension de l'être, mais la con-dition de possibilité des ontologies elles-mêmes qui précèdent et fondent les sciences ontiques (SZ, 11). Heidegger reconnaît ici à Tontologie une double tâche : 1) Il dit que les recherches de Tontologie concernent Y être de Tétant, ce qui dans notre première citation était désigné comme le sens de Tétant. Le sens de Tétant, objet de Tontologie, serait donc son être (i.e. son mode d'être ou sa constitution d'être). 2) Il considère comme la tâche première de toute ontologie d'éclaircir d'abord le sens de l'être, comme condition de possibi-lité de Tontologie elle-même. Cela semble assez paradoxal. D'après ce que nous avons vu plus haut, cependant, sur l'oubli de la question de l'être (à savoir l'inconséquence, pour Heidegger, d'une époque qui a des prétentions à la métaphysique sans se soucier de l'être), cette tâche pourrait être celle de la métaphy-sique, ce qui nous laisserait croire, au premier abord, à un dépas-sement des ontologies vers la métaphysique plutôt qu'à un dépassement de la métaphysique elle-même. Ce que Heidegger appelle par la suite ontologie fondamen-tale, — définissant par là sa propre entreprise, — n'est rien d'au-tre que l'analytique existentiale du Dasein humain, en tant que compréhension pré-ontologique de l'être, et qui a pour but de rendre possible « l'amorce d'une problématique ontologique suf-fisamment fondée» et d'ouvrir ainsi une voie pour l'interpré-tation du sens de l'être (SZ, 13-14). Cette nouvelle position de la question du sens de l'être que propose Heidegger présuppose une « destruction menée avec le fil conducteur de la question de l'être, du dépôt transmis par l'ontologie antique, ramenée aux expériences originelles où furent conquises les premières et désormais prédominantes détermina-tions de l'être » (SZ, 22). Dans tout ce passage, où la destruction coïncide avec le retour aux sources, on ne parle pas, encore une fois, de 'métaphysique', mais d'une « attestation (Nachweis) de l'origine des concepts ontologiques fondamentaux » (SZ, 22). L'objet que poursuit Heidegger se dégage maintenant avec une précision suffisante de ce qui précède : quoi qu'il en soit pour le moment de la position adoptée face à la métaphysique, — et qui n'est pas encore très claire, — la tâche de poser à nouveau la question du sens de l'être place l'auteur devant la nécessité de concevoir une sorte de méta-ontologie qui nous permettrait d'évaluer les ontologies et les concepts ontologiques depuis leur origine et leur fondement. Kant und das problem der metaphysik (1929). Einleitung, ## 1-2. Le début de l'introduction de l'ouvrage bien connu de Heidegger sur Kant reprend, en somme, la perspective de Sein und Zeit, tout en y ajoutant certains éléments qui la rendent un peu plus complexe. L'examen suivant se donne pour tâche d'interpréter la Critique de la raison pure de Kant comme une fondation de la metaphysique et de nous mettre sous les yeux le problème de la métaphysique comme étant celui d'une ontologie fondamentale. Ontologie fondamentale signifie cette analytique ontologique de l'être humain fini, qui doit préparer le fondement d'une méta-physique qui 'appartient à la nature de l'homme*. L'ontologie fondamentale est la métaphysique de l'existence (Dasein) hu-maine nécessairement requise pour rendre la métaphysique possible (K, 13). Résumons le contenu de cette citation : 1) Le problème de la métaphysique est ramené à celui d'une ontologie fondamentale 2) L'ontologie fondamentale est définie comme plus haut dans Sein und Zeit. 3) L'ontologie fondamentale est la 'métaphysique' de l'existence humaine. 4) L'ontologie fondamentale doit poser le fondement de la mé-taphysique, «rendre la métaphysique possibles. 5) La métaphysique est une 'disposition naturelle de l'homme'. On remarquera que l'ontologie fondamentale qui, dans Sein und Zeit, avait pour but d'ouvrir la voie à une interprétation du sens de l'être, doit ici « préparer le fondement d'une métaphy-sique qui appartient à la nature de l'homme». Il semble donc que nous ayons affaire à une seule et même démarche. En second lieu, l'ontologie fondamentale constitue elle-même une pré-méta-physique, une métaphysique de l'homme destinée à « rendre la métaphysique possible ». Enfin, vu que l'auteur accepte sans dis-cussion l'idée de Kant que la métaphysique appartient à la nature de l'homme comme une disposition essentielle, on peut difficile-ment supposer qu'il veuille détruire la métaphysique, du moins entendue de cette façon, ce qui serait détruire la nature de l'hom-me. Heidegger écarte d'abord l'idée qu'il s'agirait soit de lui donner un fondement, soit de lui donner un fondement nouveau qui remplacerait l'ancien, comme dans le cas d'un édifice déjà terminé et bien en place. La fondation, c'est plutôt le projet du plan de construction lui-même, de sorte que celui-ci indique du même coup sur quoi et comment l'édifice doit être fondé. La fondation de la méta-physique comme projet du plan de construction est la délimi-tation architectonique et la caractérisation de la possibilité in-terne de la métaphysique, c'est-à-dire la détermination concrète de son essence (K, 14). La tâche définie ici se ramène à la question de savoir : comment la métaphysique est-elle possible ?, question qui reprend sans aucun doute celle qui avait été posée dans Sein uni Zeit : comment l'ontologie est-elle possible ?, et dont la réponse dépend de la possibilité d'un éclaircissement du sens de l'être. En toute évidence, nous sommes placés devant un plan de re-construction et non de dé-construction, comme on aurait pu s'y attendre. Dans « Zur Seinsfrage » (MM, 251), Heidegger présentera encore une fois la même entreprise comme un projet de construction (ein Bauen), ainsi que nous le verrons ci-après. Bien que l'essence de la métaphysique demeure encore obscure, il ne s'agit pas, pour le moment du moins, de la suppri-mer, mais de «mettre à jour Toriginarité' de son origine», — rappelons-nous le retour « aux expériences originelles » (SZ, 22 ; WiM, 245), — ce qui n'est possible qu'en la reprenant à partir de sa fondation même (K, 14) afin d'en évaluer la possibilité interne ; Heidegger dira ailleurs : « d'en recommencer le com-mencement d'une façon plus originaire (M, 30) ». Pour saisir ensuite quelle 'métaphysique' Kant recevait toute faite de la tradition, Heidegger emprunte la définition latine de Baumgarten, qui se traduit : « La métaphysique est la science qui contient les premiers principes de la connaissance humaine (K, 15). » Cette définition rejoint, sous une forme devenue épis-témoïogique, la 'philosophie première' d'Aristote dont l'objet demeure ambivalent : soit la connaissance de l'étant en tant que tel (To Ôv ï)'6v: Met., 1003 a 21),soit celle du genre d'étant le plus haut en dignité ou en valeur ( Kai rty rifiiœràTrjv ôeî 7repl ro TL(JLLOUTCLTOP yévos eîpcu : Met., 1026 a 21) 4. 4. C'est sur la base de cette ambivalence que Heidegger désignera la métaphy-sique comme une onto-théo-logie (cf. ID, 49-52), où l'être, en tant que fondement de l'étant, s'estompe aussitôt et renvoie à l'Étant suprême comme à son propre fondement. « Dans l'unité de l'étant comme tel en général (Einheit des Allgemeinsten) et le plus élevé (Einheit der Allheit, d.h. des Hôchsten) repose la constitution de l'essence de la métaphysique (ID, 49* et 52).»

Ce rapprochement de deux définitions classiques permet ensuite à Heidegger de formuler à titre provisoire sa propre définition, qui n'est évidemment qu'un condensé des deux pré-cédentes : « La métaphysique est la connaissance principielle (grundsàtzliche) de Tétant comme tel et dans son ensemble (K, 18 ; cf. aussi ID, 49) » Ainsi comprise, la métaphysique n'est rien d'autre que l'ontologie traditionnelle. L'identité de l'ontologie et de la métaphysique, dans la mesure où celle-ci « dit ce que l'étant est en tant qu'étant » (= Yétantité ou vérité de l'étant), sera clairement exprimée dans la préface à Qu'est-ce que la métaphysique ? (WiM, 19). De même dans Nietzsche II : « On peut donc circonscrire l'essence de la métaphysique, qui amène proprement l'étant à la parole et au concept, par le nom •onto-logie' (N, II, 208). » Mais l'auteur prend soin d'ajouter que sa définition est bien plus une indication du problème que pose la détermination de l'essence de la métaphysique que cette détermination même. Ce problème est ensuite ramené à trois questions principales, dont il est important de bien noter la formulation : 1) « En quoi consiste l'essence de la connaissance de l'être de l'étant ? » 2) « Dans quelle mesure celle-ci se développe-t-elle néces-sairement en une connaissance de l'étant dans son en-semble ? » 3) « Pourquoi celle-ci culmine-t-elle à son tour en une connaissance de la connaissance de l'être ? » Le première question concerne la visée primordiale de la métaphysique, que Heidegger essaie de rejoindre ; la seconde le développement historique de l'ontologie classique, et la troi-sième l'intention de la philosophie des temps modernes. Et Heidegger de conclure : « Ainsi la 'métaphysique' demeure-t-elle le titre pour l'embarras de la philosophie tout simplement » (fur die Verlegenheit der Philosophie schlechthin) (K, 18). Le pro-blème de la métaphysique s'avère donc être, en fin de compte, le problème d'un problème, celui de la possibilité de cette science elle-même (K, 19). «Fondation de la métaphysique dans son ensemble signifie le dévoilement de la possibilité interne de l'ontologie (K, 21) », c'est-à-dire, d'après les trois questions for-mulées ci-dessus, d'une connaissance de l'être (de l'étant) comme tel, voire d'une connaissance de cette connaissance (aspect cri-tique). Ces trois questions suffiraient, à elles seules, à montrer que la préoccupation centrale de la pensée de Heidegger en est une d'ordre épistémologique : nous comprenons l'être. Comment cette compréhension est-elle possible? Est-il besoin de préciser que nous n'opposons pas 'épistémologique' à 'ontologique'. Le Ver-stehen (le 'comprendre'), chez Heidegger, qui a son fondement dans YErschlossenheit (l'ouverture à l'être, litt. 'ouverturité'), est une dimension existentiale de Y être de l'homme. On a vite fait d'oublier que le connaître est un mode de l'être. La façon dont Heidegger croit que Kant a tenté de résoudre ce problème n'intéresse pas notre propos. Ce qui nous importe, c'est le rapport de l'ontologie à la métaphysique et le sens que Heidegger attache à leur dépassement possible. Dans Sein und Zeit, l'ontologie a pour objet la constitution d'être des différents domaines de l'étant entre lesquels se parta-gent les sciences ontiques, tandis que la métaphysique, à peine mentionnée, semblerait viser le sens de l'être lui-même. Dans l'ouvrage sur Kant, où l'on se réfère explicitement à la division traditionnelle de la métaphysique en métaphysique spéciale, celle qui porte sur les grandes aires de l'étant (la nature, l'homme et Dieu), et en métaphysique générale ou ontologie, qui a pour objet l'étant en général (K, 18-19), Heidegger restreint sa définition provisoire à la métaphysique générale, c'est-à-dire à l'ontologie au sens classique, qui étudie l'étant en tant que tel et dans son ensemble (étantité de l'étant — la seconde des trois questions formulées plus haut), alors que les deux autres questions qu'il pose mettent l'accent sur la connaissance même de l'être (de l'étant), introduisant par là un déplacement de la problématique. De quel ordre est cette connaissance ? Dans son cours d' « Intro-duction à la métaphysique» (1935), Heidegger, sans donner de nom à sa propre entreprise, prétendra qu'elle est, de par son mode de questionnement, 'séparée par tout un monde' de l'ontologie classique (M, 31). Ce en quoi elle se distingue sans doute des entreprises précédentes, c'est qu'elle va expliquer la connaissance de l'être par le passage au néant qui fonde l'existence humaine elle-même, comme nous le verrons tout de suite. Quant à l'origi-nalité de cette démarche, il y aura lieu d'y apporter quelques nuances. Was ist matephysik (1929) La conférence intitulée « Qu'est-ce que la métaphysique ? », qui date de 19295, renonce dès le point de départ à « discourir sur la métaphysique ». Elle se place d'emblée « immédiatement dans la métaphysique », car « c'est seulement ainsi que nous lui procurons la véritable possibilité de se présenter elle-même» (WiM, 24). Le fait que Heidegger pose de nouveau la question de l'es-sence de la métaphysique indique à la fois que cette question ne cesse de le préoccuper et qu'il demeure toujours incertain de la réponse. Que signifie alors se situer d'emblée à l'intérieur même de la métaphysique ? La discussion que la conférence amorce porte sur le non-étant en tant que fondement de toute négation, qui se dévoile comme le 'rien' dans l'angoisse de l'existence et découvre du même coup l'étant en tant que tel : « qu'il est étant — et non rien» (WiM, 34). La post-face précisera en termes hégéliens 6 : « L'absolument autre de tout étant est le non-étant (WiM, 45 ; cf. aussi « Zur Seinsfrage », WM, 246). » Ainsi l'étant et le néant vont-ils dialectiquement de pair, et cela, « parce que l'être même dans son essence est fini et ne se révèle que dans la transcendance du Dasein retenu au-delà dans le néant » (WiM, 40). Cet « être-par-delà-Fétant » {dieses Hinaussein Uber das Seiende) qui rend possible l'ouverture à l'étant comme tel, constitutive de l'existence humaine, Heidegger l'appelle la trans-cendance. Or, dit-il, cette transcendance, c'est la métaphysique même : « Ce passage par-delà l'étant, qui s'accomplit dans l'être du Dasein, c'est la métaphysique même (WiM, 41) ». Heidegger montre ailleurs {«Zur Seinsfrage», WM, 241) que le 'passage', appelé maintenant Uberstieg (acte de frachir, trans-gression au sens étymologique), s'opère concrètement à l'intérieur d'une cer-5. Nous faisons abstraction, pour le moment, de l'introduction et de la postface, qui sont tardives. 6. Ici, comme dans la section suivante, l'influence de la Logique de Hegel me paraît déterminante.

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  1. . La manifestation la plus immédiate de ce rapport est la compréhension spontanée que nous avons de l'être lorsque quelqu'un dit, par exemple : Ce merisier est (ou n'est pas).
  2. 2 Toutes nos références et nos citations sont extraites des textes originaux sui-vants et traduites par nous-même en français. Nous en donnons ici l'ordre chronologique. 8 avril 1926 : Sein und Zeit (SZ), Max Niemeyer Verlag, Tubingen, 1967. Pentecôte, 1929 : Kant und das Problem der Metaphysik (K), V. Klos-termann, Frankfurt a. M., 1965. 24 juillet 1929 : Was ist Metaphysik ? (WiM), V. Klostermann, Frank-furt a. M., 1965. Semestre d'été 1935 : Einfuhrung in die Metaphysik (M), Max Niemeyer Verlag( Tubingen, 1966. 1940 : « Der europaïsche Nihilismus » ; 1941 : « Die Metaphysik als die Geschichte des Seins » ; « Entwùrfe zur Geschichte des Seins als Metaphysik » ; « Die Erinnerung in die Metaphysik », in NIETZSCHE II (N), Verlag Gunther Neske, 1942-43: «Hegels Begriff der Erfahrung» in Holzivege (H), V. Klostermann, Frankfurt a. M., 1950. 1936-46: «Uberwindung der Metaphysik», in Vortrâge und Aufsàtze I (VA), Verlag Gunther Neske, Pfullingen, 1954. 1949 : Einleitung zu Was ist Metaphysik ? 1955: «Zur Seinsfrage», in Wegmarken (WM), V. Klos-termann, Frankfurt, a. M., 1967. 24 février 1957 : « Die onto-theo-logische Verfassung der Metaphysik s, in Identitât und Diffère riz (ID), Verlag Gunther Neske, Pfullingen, 1957.
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