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"quaerite et invenietis" Matth. 7:7 - cherchez ! et vous trouverez.


Cette note introduit quarante ans de recherche appliquée de JFC MORFIN, intervenant-chercheur en théorie générale de la résonance intellitionelle [1] [2] dans le contexte transdisciplinaire de la complexité du monde telle qu'acceptée depuis Poincaré.

Elle incluera ensuite ses conclusions actuelles et de ses projets de continuation.

  1. extension des théories de l'information de Shannon et de Kolmogorov, Solomonov et Chaitin au contexte global des interrelations agoriques (comportement du tout interagissant avec tout).
  2. intellition : information indirecte née d'un syllogisme.


Remarque préliminaire 
A le considérer en arrière, ce parcours,
  • semble s'appuyer sur sur trois conceptions premières :
  • un travail en temps présent qui comprend le passé, l'actuel et le possible.
Un enseignant-chercheur vise à concrétiser un meilleur possible en inscrivant dans le présent le résultat de ses travaux passés ; un développeur-chercheur va tenter de les y appliquer. Dans le cadre de la précaution, un intervenant-chercheur cherche à réduire les risques de l'auto-adaptation en cherchant à comprendre les mécanismes réaction aux nouvelles formes rendues premieres possibles.
  • la compréhension de la complexité comme la simplification de la simplicité, souvent très distribuée et par-là très compliquée, où la simplicité est synonyme de moindre surprise.
  • d'un test de Turing inversé où les conclusions doivent pouvoir convaincre un ordinateur "bare metal" par leur seule cohérence en temps présent.
  • bien que divers, se situe dans le cadre de l'évolution sociétale contemporaine [1] et devrait être aisé à suivre.
  1. au point de proposer une discipline scientifique nouvelle, la "SX" (Societal Expérience : la manière dont la société répond aux innovation de sa propre adaptation à elle-même.




La recherche
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A partir de mon expérience opérationnelle, administrative et commerciale [1], des "apports de 1974" [2] et du rapport Nora Minc [3], confirmé par sa lecture du "Choc du Futur" d'Alvin Toffler [4], et de l'attribution de licences provisoires d'opérateur datacoms à valeur ajoutée par la Commission Fédérale des Télécommunications dans le cadre de son engagement dans la dérégulation mondiale des télécoms, JFC Morfin identifie en 1977 :

  • l'émergence d'un maillage diktyologique (du grec diktyos, réseau) formant un plegme (grec plegma, tresse, treillis) multimatique à quatre niveaux :
  • hardware (digital) des constructeurs pour l'interconnexion des systèmes de traitement en réseaux puis en concaténation de réseau (le "réseau des réseaux" du catenet de Louis Pouzin (1973).
  • software (numérique) des développeurs dans le cadre de la théorie entropique (perte de valeur) de l'information et de la communication de Shannon (1948) puis de Kolmogorov, Solomonov et Chaitin (1960).
  • brainware (mental) des utilisateurs qui réclame une desserte réseau hardware/software étendue pour devenir néguentropique (autocréatrice de valeur ou autopoïétique) et dont l'étude (philosophique, ethnologique, technologique, politique, etc.) en a dorénavant focalisé l'intérêt professionnel.
  • smartware (environnemental) du contexte pratique et du cadre de vie réclamant une intégration de ces trois niveaux vers une facilitation, non seulement mécanique mais aussi intellectuelle pour la "survie" de chacun face à une généralisation agorique de la complexité sociétale ;
  • la technologie du réseau Tymnet du groupe Tymshare comme la seule proposition alors existante capable d'en illustrer les quatre composantes et d'en porter le développement multimatique nécessaire et ce faisant lui permettre de disposer d'une métaphore technosophique [5] ouverte pour approfondir, expérimenter et valider une théorie architectonique cohérente.

Ceci l'entraine dans un parcours d'intervenant-chercheur post-universitaire original, auto-financé tant bien que mal par sa propre µ-association INTLNET, mais autonome et donc non-jetable à la retraite ; avec pour thématique la résonance interrelationnelle mnématique [6]


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  1. Ecole Navale, petites unités, adjoint-transmissions du Clémenceau, préparation ENA fonctionnaire interrompue par un accident opératoire, gestion des entreprises, chef produit optronique.
  2. en 1974,
    - Louis Pouzin propose le nouveau paradigme : le réseau des réseaux, des réseaux, etc. jusqu'à l'ultime insécable.
    - Ted Nelson introduit l'hyperlien et Doug Engelbart celle d'hypermdia.
    - Ann et Norman Hardy confirment l'approche agorique Gnosis/Tymnet qui allait donner KeyKOS,
    - Benoît Mandelbrot publie ses travaux sur les fractales, c'est à dire l'indépendance des règles (et des protocoles) à l'échelle.
  3. Introduction du concept de télématique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Nora-Minc (début 1978)
  4. [https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Choc_du_futur : "Trop de choses nouvelles en trop peu de temps". Best-seller mondial (1970)
  5. la philosophie est la sagesse et la crédibilité technique réclamée par Thales et ses "philos" (amis) pour le texte (logos) du "dieu" (Ἀπὸ μηχανῆς θεός - le "deus ex machina" latin) que leur mekhane faisait descendre sur scène. La complexité de l'univers maintenant mathématiquement avérée par Poincaré et la Théorie du Chaos, fait que cette réclamation est celle de la techne, de la science commune elle-même ; et que la machine est "ex silicio", le temps de Luc 19:40 où "Lapides clamabunt", où les pierres prennent le relais.
  6. mnématique : discipline des traces mémorielles envisagée par Ampère. Il s'agit donc de l'auto-apprentissage profond de l'humanité.


L'Expérience de cette émergence
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L'émergence envisagée s'est progressivement avérée, au cours des quarante dernières années, et a pu être observée selon trois phases :

  • la résistance des structures industrielles à la concaténation opérationnelle du réseau informationnel d'une intelligence informatiquement catalysée ;
  • une prise en compte commerciale, technologique, culturelle, sociale des apports des nouvelles technologies au partage des connaissances ;
  • l'émergence d'une intrication du savoir à l'espace intellectuel par une intégration soumise à précaution de l'intermédiateur cobotique aux relations humaines d'une société devenant ainsi "anthropobotique".


La résistance structurelle
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Les voies du commerce immémorial du monde s'étaient dé-triplés, depuis un siècle, par les formidables investissements des voies ferrées et et celui des câbles terrestres et sous-marins. La stabilité de l'équilibre de leurs retours sur investissement étaient organisé dans le cadre d'une péréquation tarifaire donnant à chacun un accès à leurs services fondé sur l'investissement global, indépendant des particularités et des investissements locaux. Le trafic aérien et communications digitales (datacoms) ne requéraient pas un investissement comparable des opérateurs utilisant les lignes et les aéroports déjà construits et en exploitation pour un coût marginal.
La facturation de transport de données par Tymnet le 29 février 1972 pour l'accès domestique à la base de données des maladies tropicales de l'hôpital maritime de Bethesda a déclenché cette adaptation américaine puis mondiale des systèmes porteurs régulés (dit services de base) aux système exploitants non-régulés (dit services à valeur ajoutée), connu sous le nom de dérégulation. Son propos a essentiellement été d'assurer tous les opérateurs des services de base de conditions économiques comparables, séparant les revenus du transport d'information (de l'analogique au digital) des revenus de leur traitement numérique.


Round d'observation public/industriel
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La responsabilité de cette dérégulation relevait de la Commission Fédérale des Télécommunications (FCC) qui a finalisé fin 1977 une licence d'opérateur public pour les opérations de TYMNET :
  • comme service public domestique américain à valeur ajoutée,
  • l’interconnexion des services publics étrangers, via les IRC (International Record Carrier)
  • et la gestion du nommage de l'international packet switch system , qui en résultait (IPSS)
Il s'agissait d'une logique de cristallisation transparente de l'écosystème digital, au-dessus de l'infrastructure télécom mondiale qui se normalisait en conséquence au sein du CCITT (Standardisation de l'UIT) tandis que la France se positionnait en leader technique (INRIA) et sociétal (plan informatique et projet télématique de l'Etat)
  • en février 1978, publication du rapport sur l'informatisation de la société de Simon Nora et Alain Minc, faisant de l'informatisation souveraine de la société une priorité nationale.
  • en mai 1978, JFC Morfin rejoint officiellement le département TYMNET European Opérations de Robert Tréhin (TEO), hébergé par CEGI-TYMSHARE, filiale commune de TYMSHARE et du Crédit-Lyonnais.
  • en juin 1978, Tymnet commence à déployer et annonce la technologie ACT (Advanced Communications Technologie) capable d'interfacer de façon sure et améliorée (enhanced) l'ensemble des technologie existantes, et TEO propose à Louis Pouzin, patron du réseau CYCLADES de l'INRIA d'étendre son réseau à l'IPSS pour un catenet mondial. Il doit décliner, le Gouvernement français ayant décidé de lancer en septembre le projet Minitel sous réseau Transpac, et a prévu de clore la recherche réseau de l'INRIA.
  • en juillet 1978, Vint Cerf (document IEN 48)
  • reprend l'approche de Louis Pouzin pour l'"internetworking" du catenet de l'ARPANET, dont JFC Morfin ne pourra autoriser l'interconnexion à l'IPSS qu'en 1984, une fois stabilisé sous TCP/IP le 1er janvier 1983 sous le nom d'internet.
  • introduit, pour prendre partiellement en compte la "globalité" du réseau au sens français, un "loose meaning" de la "localité" du réseau comme "étant d'appartenir au réseau considéré, même par liaison satellite". Cette conception est fondamentale au concept de "glocalité" et à l'architecture "neb/web" telle qu'aujourd'hui proposée par JFC Morfin.
  • réclamait une double ambition de couverture mondiale et d'évolutivité technologique, en fait comparable à celle de Tymnet, mais,
  • n'incluant pas explicitement sa capacité d'intelligence répartie au profit de l'intellition (inférenciation sémantique à partir des informations du contenu), propos des services étendus, dont JFC Morfin deviendra le responsable en 1984 pour la nébularité internationale de l'IPSS, alors intégralement sous technologie ACT.
  • n'intégrant pas la totalité du modèle OSI (décembre 1978, conduit par l'INRIA/CII), en particulier la couche OSI présentation qui était à la base des capacités d'"enhanced and extended services" de la multitechnologie ACT. (Certaines se retrouveront en 1993 dans la proposition du WWWeb et en feront le succès).
  • en août 1978, voyant que les trois grandes orientations technologiques du niveau software (protocoles) (Tymnet, Cyclades/UIT, Arpanet), ne pourraient immédiatement s'unir au service d'une utilisation multimatique performante et donc d'un support adéquat du brainware, JFC Morfin crée la µ-association INTLNET (sous le nom de secrétariat international de la télématique, jusqu'en 1984) pour en porter le souci au noms de la primauté de l'utilisation (le financeur !) par une capacité de catalyse du déploiement du réseau, par :
  • un service commun d'interdocumentation des opérateurs, des constructeurs et des utilisateurs civils et privés l'INTLFILE
  • lui assurant une capacité autonome d'introduction de propositions.
  • le secrétariat à partir de 1980 de l'"ISIS Club" réunissant les utilisateurs publics et privé de la technologie ACT/ISIS (internally Switched Interface System) : rencontres semestrielles entre membres sous présidence tournante cooptée, services INTL de messagerie commune, études de projets communs. Une expérience reprise par l'IETF, l'ICANN et le Forum de la Gouvernance de l'Internet.
  • en septembre 1978, le réseau TRANSPAC et son produit Minitel sont lancé au SICOB. La télématique française donne le la sociétal.
  • en décembre 1978, le modèle OSI de normalisation des services de réseaux est voté par le CCITT, devenant la référence mondiale (à laquelle le modèle TCP/IP n’adhère toujours pas du côté utilisateur, avec tous les problèmes qui en résultent).


Durant six ans le déploiement de la "nébularité" de l'IPSS s'est alors fait à 100% partir de la multitechnologie TYMNET, par des connexions soit sous protocole Tymnet (en général opérateurs publics internationaux), soit sous protocole X.75/X.25 (en général PTT). Pour répondre aux dispositions de dérégulation prises par la FCC, il s'est organisé entre TYMNET (JFC Morfin) pour ses opérations, et TYMSHARE (Robert Tréhin) créant une filiale dédiée à la vente de réseaux autonomes s'y connectant, tandis qu'un département TYMNET domestique était dédié aux relations avec les carriers internationaux américain (tous sous multitechnologie Tymnet, l'un d'entre-eux [FTCC] ayant été racheté par TYMNET).
La taille et l'importance stratégique ainsi atteinte et l'interconnexion de l'Internet à l'IPSS, techniquement autorisée par JFC Morfin, après sa création en 1983, a conduit à un rachat de contrôle de TYMSHARE/TYMNET en 1984 par McDonnell Douglas, premier fournisseur au sein du militaro-industriel.


Blocage stratégique industriel de 1986
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Après le rachat de TYMSHARE/TYMNET par McDonnell Douglas les options théoriques, expérimentales et industrielles de JFC Morfin :
  • sont rejointes par l'activation plus commerciale de la Division "Augment" dirigée par Doug Engelbart. Ceci fait entrer la vision de brainware dans un contexte intégré plus actif, justifiant le projet d'une machine réseau intelligente de puissance (Super Engine).
  • se traduit par la création de son département "Tymnet Extended Services" au sein de Tymnet International, consolidé comme gestionnaire du monopole radical de TYMNET sur la nébularité IPSS réunissant :
  • une quarantaine de services publics de transmission de données internationaux,
  • des projets en cours de réseaux nationaux en Suède, au Japon, en Angleterre.
  • des grands réseaux internationaux privés (Philips, Dupont de Nemours, Bank of América, etc.) ou des services intégrés/interfaces à des systèmes de réseaux (VISA, SITA, SWIFT, etc.)
La proposition de TYMNET Extended Services est alors :
  • l'intégration et le raccordement de ces interfaces d'utilisation intelligents (IUI) à la technologie des systèmes nationaux, créant des grandes interapplications protocolarisées, de la même manière que la technologie ACT fournissait déjà des interfaces protocolaires au niveau réseau,
  • l'intégration des services d'intelligence collective d'"Augment" à partir de "smart gateways" de puissance au sein des services nationaux, assurerait la desserte de "smart cities" et les "bureaux de proximité" , etc.
  • la mise en place de smart services spécialisés par communautés mondiales (langues, diaspora, franchises, etc.) en coopération avec les industriels nationaux (VGN : virtual glocal networks, s'appuyant sur l'organisation fondamentale des accès TYMNET : classe d'utilisateurs/groupes de serveurs ; reprise par la normalisation internationale de "closed user group"; encore absente de l'internet mais documentée sous le nom de "global communities", pour l'instant toujours unique)
Cette proposition opposait l'évidence du réseau aux options stratégiques américaines (Congrès et militaro-industriel, et donc aux intérêts de McDonnell Douglas) :
  • au moment où l'effondrement de l'internet par saturation sous technologie TCP/IP avait montré l'urgence d'une normalisation architecturale de meilleure qualité (création de l'IETF réunissant les ingénieurs des sociétés contractantes d'ARPA)
  • alors que la complexité juridique des dispositions Computer Inquiry II et III contredisaient au regard d'une approche technologique issue d'une vision agorique (pensée polylectique) des réseaux, plutôt que de la logique (dialectique) centenaire des raccordements. La qualité d'un service entre deux interlocuteurs peut dépendre d'un ou plusieurs tiers.
  • la probabilité d'une mise en service sur le marché international par des opérateurs étrangers, simplifiée par l'existence des monopoles nationaux, prenant de court les opérateurs et les constructeurs nord-américains (les interlocuteurs technologiques pour la fournitures de services étendus étaient Alcatel, Siemens, Philips, etc. portés par l'expérience française du kiosque minitel).
Ce blocage a été préparé ou s'est traduit par le départ des intervenants principaux :
  • Robert Tréhin a d'abord fondé TNSC pour la vente de réseaux publics et privés TYMNET
  • Ernie Porcelli
  • Joe Rinde
  • Jack McDonnell
  • Jefsey Morfin
  • Doug Engelbart
et  Doug Engelbart, qui a fondé le "Doug Engelbart Institute" en 1988 avec sa fille, et de JFC Morfin qui a poursuivi de le projet d'INTLNET des solutions d'intégration sociétale du support digital et numérique à échelle humaine.


Post-Blocage
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Telepole de Bretagne Nord[modifier]

Système d'inter-exploitation MTX[modifier]

Intelligramme[modifier]


Sortie du Blocage
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Webs de France[modifier]

Gouvernance de l'Internet[modifier]

Précaution anti-globalization[modifier]

Blik[modifier]



Etat des Conclusions
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Ce que cherche l'homme et l'humanité est à se comprendre. Pour cela elle a trois sources : la croyance, la connaissance et le savoir.

  • la croyance imagine que tout est lié (religo).
  • la connaissance relie à soi (le web de mon existence).
  • le savoir décrit ce qui est interlié (le neb de la réalité).

LERDA[modifier]

CNRLIB[modifier]


Continuation
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Comme tout la recherche est devenue complexe.

Intégration de la recherche. Pour la rendre multidisciplinaire et multipartieprenante.