Ile Bouchard

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Quelle importance reconnaître aux apparitions de Marie à l'Île Bouchard ?

En 1947, à l’ÎIe Bouchard, la Vierge Marie est intervenue à un moment dont on a oublié à quel point il était critique en France. N’oublions pas que la Mère de Dieu demeure attentive et disponible.

En 1947, la France était ébranlée, à la merci d’une insurrection communiste[modifier]

On l’a oublié : en 1947, la France et toute une partie de l’Europe étaient ébranlées par l’agitation communiste. Le parti inféodé à Moscou tentait de prendre le pouvoir en multipliant les grèves et les sabotages, en occupant les mines de charbon et les arsenaux. Le gouvernement tente de reprendre l’initiative en attaquant les arsenaux à partir du 10 décembre à l’aube. Robert Schuman, président du Conseil, a décidé de résister, mais sans grand espoir. « Nous nous battrons, mais nous serons battus », dit Jules Moch, ministre de l’Intérieur.

Le contexte de 1947 est très particulier et il faut l’expliquer, car nous l’avons largement oublié aujourd’hui. 1947 a été une année très difficile pour l’Europe occidentale en général et pour la France en particulier. La guerre se termine en 1945 ; l’Europe est complètement ruinée ; les Américains ont démobilisé leur armée, divisant leur budget militaire par dix entre 1945 et 1946. L’armée américaine est très affaiblie, ce qui se vérifiera en Corée peu après. Les Anglais démobilisent aussi très rapidement et passent à une armée de métier peu nombreuse, alors que l’armée rouge occupe tout l’Est de l’Europe.

Il semble que Staline ait pensé qu’il allait pouvoir mettre la main sur l’Europe occidentale. Il y avait en effet dans la dialectique communiste cette idée que le « capitalisme » était arrivé à sa fin et qu’il suffisait d’étendre la main pour s’emparer de la partie de l’« Ancien monde » qu’il contrôlait encore. Ce n’était d’ailleurs pas une illusion complète, car entre 1948 et 1950, le quart de l’humanité est devenu communiste : tous les pays du centre et de l’Est de l’Europe[1] (Est de l’Allemagne, Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie, après les États baltes, la Roumanie, la Bulgarie et la Yougoslavie), puis la Chine, puis le Nord de la Corée ; et la guerre du Vietnam débutait.

La préparation du « grand soir » par des grèves, des occupations et des sabotages

Au début de 1947, nous savons maintenant qu’il y a eu une réunion des partis communistes européens, y compris les partis communistes italien et français, dans une station balnéaire polonaise, à Szklarska Poreba, et qu’il a été décidé d’entreprendre la lutte décisive contre le « capitalisme ».

Cela s’est traduit immédiatement en France par une série de grèves qui ont pris rapidement une allure insurrectionnelle. L’année 1947 est une année terrible, avec d’abord l’occupation des mines de charbon. Il faut se rappeler qu’à l’époque, les aciéries fonctionnent au charbon, les villes sont chauffées au charbon, les trains avancent au charbon. L’occupation des mines de charbon était vitale. Il y a eu ensuite le sabotage de voies ferrées. 90 condamnations pénales sont enregistrées pour ces actes violents qui ont conduit à des drames, par exemple le sabotage du train Paris-Amiens qui a fait 23 morts et de nombreux blessés. C’est ensuite l’attaque d’un certain nombre de centraux téléphoniques et l’occupation des arsenaux.

La situation était très grave en France, en Italie et dans toute l’Europe

Il faut savoir que la situation en Italie est exactement parallèle. Les romans et les films autour du personnage de Dom Camillo la traitent de manière comique, mais la situation est la même : grèves insurrectionnelles et occupation de lieux stratégiques. Et nous savons maintenant que le parti communiste italien avait gardé 40 000 armes de guerre. Quand Fernandel dans le rôle de Dom Camillo fait sauter un arsenal et découvre un char mis en réserve par Peponne, ce n’est pas une invention complète : on était au bord d’une guerre civile. Ce qui aurait pu se passer, c’est que les communistes s’emparent du pouvoir et appellent l’Armée rouge. À ce moment-là, les troupes soviétiques auraient traversé l’Allemagne, occupé la France et l’Italie et en aurait pris le contrôle. Truman, le président américain, avait envoyé en Europe un émissaire qui était revenu très alarmé en disant : « Si seulement les Russes allongent la main, ils s’emparent de toute l’Europe, de la Turquie et des détroits ».

« Nous nous battrons, mais nous serons battus » (Jules Moch, ministre de Robert Schuman)

On se trouvait donc réellement dans une situation de pré-guerre civile et le gouvernement de l’époque s’y préparait. Les débats à la Chambre des Députés, quand on les relit, sont s d’une violence aujourd’hui impensable dans une démocratie.

Le président du Conseil de l’époque est Robert Schuman, un catholique, résolu à ne pas céder, quoi qu’il en coûte. À ses côtés, au Ministère de l’Intérieur, Jules Moch, un socialiste de la vieille école, est déterminé à résister lui aussi, mais en avouant : « Nous nous battrons, mais nous serons battus ». Juif alsacien, anticommuniste depuis un voyage en URSS, opposant aux accord de Munich et au régime de Vichy, déporté, résistant, partisan de la création de l’État d’Israël, lorsqu’il tente de justifier les mesure énergiques qu’il prend, il est publiquement traité de nazi par les staliniens.

Nous savons maintenant que le gouvernement, d’où les communistes avaient été exclus quelques mois plus tôt, avait décidé de réagir préventivement en reprenant le contrôle des arsenaux, en commençant par celui de Saint-Étienne, à partir du 10 décembre à l’aube. Or, le 9 décembre au soir, le Comité national de Grève, dominé par le syndicat CGT lui-même contrôlé par les communistes, décide de capituler sans négociation. Il y a eu deux ou trois jours de flottement et puis le travail a repris. Et les mêmes personnes qui avaient décidé de s’entretuer le 9 décembre se sont mises à travailler ensemble à partir du 11 et du 12.

Ce retournement était tout à fait inattendu et surprenant : que s’est-il passé ?

[1] La tentative de prise du pouvoir en Grèce donne lieu à une guerre civile qui ne s’achève qu’en 1949, et les troupes soviétiques ne quittent Vienne et l’Autriche qu’en 1955.

Le 8 décembre au matin, au moment où la situation est la plus difficile et au moment où tout le monde pense que la France ne peut éviter la guerre civile, le père Finet monte chez Marthe Robin et il lui dit : « La France est fichue, nous allons avoir la guerre civile ». Mais Marthe lui répond : « Non, mon père, la Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants ».

« La Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants » (Marthe Robin)

Que s’est-il passé en réalité ? On peut toujours trouver des raisons rationnelles et elles sont justes. Il n’y a pas de doute en effet que les dirigeants communistes ont senti que les résistances étaient fortes et que le « capitalisme » n’était pas encore près de s’effondrer ; ils ont craint qu’une guerre civile ne tourne pas à leur avantage et les marginalise pour longtemps (comme en Espagne après la victoire de Franco), ou que le conflit s’internationalise, ce que Staline ne souhaitait pas, etc. Mais on peut aussi se dire que ces gens-là ont sans le savoir montré l’efficacité de la prière.

Le 8 décembre au matin, au moment où la situation est la plus difficile et où tout le monde pense que la France va sombrer dans la guerre civile, le père Finet monte chez Marthe Robin et il lui dit : « Marthe, la France est fichue, nous allons avoir la guerre civile ». Mais Marthe lui répond : « Non, mon père, la Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants ».

Les apparitions de l’Île Bouchard commencent le 8 décembre en début d’après-midi[modifier]

Ce même 8 décembre en début d’après-midi, la Vierge Marie apparait à l’Île Bouchard à quatre petites filles et leur demande « de prier pour la France qui est en grand danger ». Tout le village se joint à cette prière dans les jours qui suivent au cours desquels la Vierge apparaît encore une dizaine de fois jusqu’au dimanche 13 décembre. Le jour où la situation s’est dénouée, la Vierge Marie est apparue avec un visage rayonnant et le mot « Magnificat » devant sa poitrine, comme s’il s’était passé quelque chose de décisif et que le danger était passé.

Que se passe-t-il ? Quatre petites filles vont prier à l’église, parce qu’on leur a dit de le faire. Elles ne connaissent pas la situation ; leurs parents ne lisent pas de journaux, ce sont des familles modestes ; on leur demande d’aller prier et elles y vont.

À ce moment-là, elles voient « une belle Dame » qui leur dit rapidement qu’elle est leur Maman du ciel et leur demande de « prier pour la France qui est en grand danger » et « de faire venir les petits enfants ». Dans les jours qui suivent, entre le mardi 8 et le dimanche 13 décembre, on compte dix apparitions. Les enfants et le village viennent prier la Vierge Marie, ainsi que des gens du coin, et la situation se dénoue tout d’un coup. Le jour où la situation s’est dénouée, la Vierge Marie est apparue avec un visage rayonnant et le mot « Magnificat » devant sa poitrine – comme s’il s’était passé quelque chose d’essentiel. Et elle ne demande plus qu’on prie pour la France en grand danger : le plus grand danger est passé.

La fin soudaine de l’insurrection et le rétablissement inattendu de la paix

D’un point de vue rationnel, on peut trouver qu’il y avait des raisons à la capitulation de la CGT (qui a concrètement entraîné aussi celle du parti communiste italien). D’un autre côté, et non moins raisonnablement, on peut également estimer que l’on était au bord du gouffre. C’est passé à un cheveu. Quand j’étais encore au lycée, dans mon livre d’histoire en terminale, on parlait de la terrible année 1947. Mais cela a disparu des manuels et 1947 est devenue une année banale. Il est oublié ainsi que nous avons failli sombrer dans la guerre civile.

La France était ruinée. Le gouvernement de l’époque n’avait pas d’armes. Il avait mobilisé 80 000 réservistes, mais sans être capable de les habiller et de les armer. Beaucoup de soldats ont d’ailleurs fraternisé avec les grévistes. Tout l’argent de la France était consacré à la reconstruction, pour acheter aux États-Unis des locomotives, des voies ferrées, de l’acier, des vivres : avec la crise de l’après-guerre, on n’arrivait pas à produire en France la nourriture suffisante ; il y avait encore des cartes de rationnement et il y avait moins de pain que pendant l’occupation allemande. La situation était dramatique. Une grande grève des mineurs a encore eu lieu en 1948, la CGT exploitant le mécontentement dû à l’insuffisance des salaires. Mais le mouvement n’est plus insurrectionnel et bien que dur, il est encore plus durement réprimé par le gouvernement socialiste.

Le Plan Marshall a ensuite permis de repartir, et l’Europe s’est reconstituée là-dessus : grâce à ce soutien ont pu se déployer les « Trente Glorieuses », cette période de croissance ininterrompue jusqu’au premier choc pétrolier dans les années 70.

Oui, la Vierge Marie a sauvé la France à la prière des petits enfants[modifier]

La prière des petits enfants de l’Île Bouchard à la Vierge Marie a été exaucée et l’on continue à venir prier sur place pour la France, pour les nations et pour les familles à qui ont été promises des grâces spéciales : « Je donnerai du bonheur dans les familles ».

Les enfants ont vécu leur vie. Deux sont âgés mais encore vivants. Deux sont morts. L’Île Bouchard est resté un lieu discret, et puis, dans les années 1990, le pèlerinage s’est développé tout d’un coup. La première, Jacqueline Aubry a donné son témoignage des apparitions, un beau témoignage qui a été enregistré et que l’on peut trouver sur Internet ou en DVD.

Quand Mgr Vingt-Trois a ensuite été nommé archevêque de Tours, il a formé une commission d’examen des apparitions et, sur avis favorable de cette commission, il a reconnu l’Île Bouchard comme sanctuaire officiel du diocèse de Tours. Les apparitions ne sont pas reconnues comme telles pour le moment, mais le lieu est déjà reconnu comme un lieu de pèlerinage officiel. Le sanctuaire attire de nombreux pèlerins et beaucoup sont touchés par ce qui s’y passe. À mon avis, c’est un des lieux importants en France : une étoile a brillé là, et elle attire des pèlerins qui veulent prier pour l’avenir de leur pays.

À l’Île Bouchard on continue de prier pour la France, aujourd’hui comme hier

L’Île Bouchard est un lieu pour des grâces particulières. La première, c’est la prière pour la France. Il n’est pas difficile de s’apercevoir qu’elle en a besoin ! Une chaîne de prière entre sanctuaires s’est créée spécialement pour prier pour la France. Une Neuvaine (sur neuf mois) de prière pour la France a été lancée récemment par des laïcs et Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, tout juste décédé.

Les nations sont un bien précieux à préserver et à aimer

Dans le message de l’Île Bouchard, on peut déceler comme une validation de l’idée de nation. Dieu regarde les hommes, mais il regarde aussi les pays. Il regarde les peuples et il n’est pas indifférent aux différents peuples de la terre.

Quand le Pape Jean-Paul II est venu en France, dans son discours à l’Unesco, il a parlé du monde comme d’une famille de nations. Chaque personne est autonome et c’est aussi le cas de chaque peuple, qui doit être respecté comme on respecte chacun dans une famille. C’est important à une époque où une sorte de rouleau compresseur mondial voudrait tout aplanir et tout faire disparaître pour ne laisser que l’individu en face des pouvoirs internationaux.

Il y a aussi à l’Île Bouchard une grâce spéciale pour les familles

La Vierge a dit qu’elle n’était pas venue pour faire des miracles, mais elle a donné deux signes : la guérison des yeux de Jacqueline Aubry et un rayon de soleil spécialement fort et remarquable. Elle n’est pas venue pour réaliser quantité de prodiges, mais elle a annoncé : « Je donnerai du bonheur dans les familles ». En 1947, cette parole n’a pas eu un grand écho, car les familles étaient solides et il y avait peu de divorces ou de transgressions. Mais dans la situation actuelle, la famille et les enfants sont menacés comme jamais et ont besoin de protection. La Vierge Marie a aussi parlé des vocations, pour plus tard. C’est ainsi en tous cas que les enfants ont interprété son silence et son hochement de tête positif. De nombreux ex-voto témoignent des grâces importantes qui sont données à l’Île Bouchard. Ce sera assurément un des sanctuaires mariaux du renouveau en France.

La France a depuis longtemps un rapport particulier avec la Vierge Marie[modifier]

La France a depuis longtemps un lien particulier avec la Vierge Marie et notre pays lui est consacré. Dieu et sa Mère sont fidèles et nous ne devons pas douter qu’ils ne nous abandonneront pas et qu’ils continueront à répondre aux prières que nous leur adresserons, quelle que soit la difficulté de la situation.

Les différents pays ont des rapports différents avec la Vierge Marie, mais, de bien des manières, le lien avec notre pays est particulier et depuis ses origines le peuple de France a témoigné d’un attachement singulier pour la Mère de Dieu.

Cette histoire remonte à très loin : dès avant la venue du Christ, on vénérait déjà à Chartres ou à Longpont « la Vierge qui devait enfanter ».

Au temps de l'Église naissante, affirme-t-on au Moyen Âge, la Vierge envoya en Gaule Marie-Madeleine, Lazare, Marthe et Marie Salomé, mère de saint Jean, ainsi que les reliques et le corps de sa mère, sainte Anne.

Au temps où la Gaule devient la France, Clotilde attribue à la Vierge son mariage avec Clovis ainsi que toutes les conversions qui suivirent, sous l'impulsion de saint Rémi qui vénérait lui aussi spécialement la Reine du ciel.

Un peu plus tard, lorsque Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers, c'est à Marie qu'il attribue sa victoire, comme le feront plus tard les armées chrétiennes victorieuses à Constantinople, Lépante ou Vienne.

Notre Dame est encore spécialement vénérée par Charlemagne puis au Moyen Âge, en ces temps où le royaume de France se couvre d'églises et où son nom sera donné à 34 cathédrales.

Saint Louis était lui aussi un grand dévot de la Vierge, comme Louis XI, puis Jeanne d'Arc, qui dit venir sauver la France « de par Dieu et la Vierge Marie ».

En 1638, Louis XIII, « roi très chrétien », consacre la France à la Vierge en remerciement de grâces importantes.

L'histoire étonnante de Notre-Dame de Boulogne et du Grand Retour compte aussi parmi les hauts faits de la Vierge dans notre patrie, où a aussi été lancé plus tard le mouvement des Vierges pèlerines, qui s'est étendu à 120 pays.

L’Île Bouchard se situe dans la continuité des grandes apparitions mariales du XIXe siècle

Il faut aussi bien sûr mentionner la longue série d'apparitions extraordinaires de la Vierge Marie en France comme à Cotignac en Provence, aux Trois Épis en Alsace, à La Salette dans les Alpes, à Pellevoisin (près de Chateauroux : « Les trésors de mon Fils sont ouverts : qu'ils prient ! »), dans la chapelle des armées à Versailles en 1914, etc. et bien sûr à Lourdes, où s'accomplissent d’innombrables miracles (68 reconnus par l'Église parmi 3000 guérisons inexpliquées qui ont été étudiées par le Bureau médical).

Rue du Bac, en 1830, au moment difficile où les Bourbon sont définitivement chassés, la Mère de Dieu apparaît à une jeune religieuse, Catherine Labouré, présentant à Dieu un globe surmonté d'une croix qui représente « le monde, la France et chacun de nous ».

À Pontmain, en 1871, la Vierge vient encore demander la prière pour sauver la France en crise après la défaite et la chute du Second Empire.

En de très nombreux endroits, les prières à a Vierge Marie ont été exaucées, mettant un terme à des épidémies et fléaux de toutes sortes : à Notre-Dame de Liesse près de Laon, des Ardents près d’Arras, du Saint-Cordon à Valenciennes, de Myans en Savoie, de Pontoise, d'Orcival en Auvergne… Il y a la Vierge noire de Moulins, Notre-Dame de Marsat, de Bonne Nouvelle à Bordeaux, de Bon Encontre à Agen, de Vienne à Blois, des Miracles à Saint Omer, la Vierge de Rennes, Notre-Dame de Bon Secours à Rouen, de la Garde à Marseille, de Fourvière à Lyon, etc. La Mère de Dieu a protégé des guerres ou des invasions : Paris dès 885, puis Bouvines, Nantes, Orléans, Cambrai, Bar-le-Duc, Verdun, Déols, Poitiers, Rennes, Blois, Dunkerque, Dijon, Chartres, Aurillac, Compiègne, Lorient, Granville, etc.

« Et la France, que n'ai-je pas fait pour elle ? » se plaignait la Sainte Vierge à Pellevoisin

La Vierge Marie a accompagné beaucoup de ses grands chrétiens, de Bossuet à Marthe Robin, en passant par le maréchal Foch, Claudel, Bernanos, Péguy et tant d'autres. Bien sûr aussi tous les grands saints qui ont marqué la France, d'Irénée de Lyon à sainte Thérèse de Lisieux, en passant par Hilaire, Anselme, Bernard de Clairvaux, François de Sales, Jean Eudes et le curé d'Ars. Sans oublier l'extraordinaire saint Louis-Marie Grignion de Montfort, qui a affermi la foi de la Vendée et qui a donné au monde le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge et sa devise « Totus tuus » (Tout à toi, Marie), que reprendra saint Jean-Paul II.

Notre pays est enfin rempli d'innombrables sanctuaires mariaux et de 200 lieux de pèlerinage où se sont multipliés les grâces et les miracles : du Puy-en-Velay à Cléry, en passant par Notre-Dame des Victoires à Paris et tant d'autres, puisque l'on a dénombré 4 000 images différentes de la Vierge en terre de France.

De nombreux papes ont rappelé la vocation mariale de la France. En établissant Notre-Dame de l'Assomption comme patronne principale de la France, Pie Xi écrivait en 1922 : « Le royaume de France a été appelé Royaume de Marie, et c'est à juste titre ».

L’Île Bouchard est un lieu spécial pour notre pays : en s'engageant à prier la Vierge Marie pour la France, on peut aussi faire régulièrement mémoire de tout ce que la Vierge Marie y a rendu possible.

Le Seigneur et sa Mère n’abandonneront pas notre pays

Faire mémoire des prières à la Vierge qui ont été exaucées augmentera notre confiance, notre foi et notre prière dans l'attente de tout ce qu'elle obtiendra encore ! Les grandes prières de la Bible et de la Liturgie s’adressent ainsi à Dieu en l’invoquant et en faisant mémoire de ce qu’il a fait dans le passé, pour lui demander de le reproduire dans le présent : c’est bien ainsi que nous devons nous adresser au Seigneur en passant par sa Mère qu’il nous donne comme la nôtre et qui intercède pour nous. C’est bien vers eux qu’il faut se tourner quand la situation semble difficile ou même désespérée, et l’Île Bouchard en donne le courage.