Projet SNSE
Fin 2008, je préparais ma retraite légale sous forme d'une prolongation à 75 ans, pour capitaliser mes trente ans d'expérience en matière d'extension appliquée des théories de l'information et de la communication, en "startupant" mes dix ans de fin de carrière dans un Google alternatif, en coexploitation sociétale (coexso),
Le 1er janvier 2009, mon père me téléphone : "mise en application aujourd'hui des lois Clément" [1] ; tu "prends la suite".
- ↑ Pascal Clément : fils/neveu des frères Marcel et André Clément, co-fondateurs de l'IPC (Institut de Philosophie Comparée) à qui mes parents avaient confié sa formation d'entrepreneur en philosophie à mon frère cadet
Sommaire
"tu prends la suite"[modifier]
En tant, tous deux, que chefs de quart, nous savions ce que dans la pratique cela entendait. Mais j'ignorais ce que cela signifiait dans le concret légal.
Il m'avait tenu au courant de ces lois sur la protection des personnes et pour la continuité intergénérationnelle des entreprises que mes parents, engagés associatifs en ingénierie familiale, avaient soutenues.
J'ai revu mes archives, fait un tour sur des sites juridiques et publics, et j'ai donné mon accord sous condition (cf. infra). Cela convertissait mon projet professionnel de pionnier rechercheur appliqué,
- d'un volontarisme entrepreneurial en assistance systémique intrastructurel pratique (pour un internet intrinsèquement intelligent [de niveau sémantique])
- au viral sociétal d'une facilitation cobotique à la personne dans le cycle du temps (l'accompagnement d'une société humaine devenant "anthropobotique", où le choix va être entre le "post-humain" californien et le "plus-humain" de chacun d'entre-nous) où j'atteignais personnellement trois domaines de recherche nécessaire en eux-même et pour ma gestion personnelle :
- le mnème, c'est à dire l'ensemble des traces mémorielles d'une personne, d'un fait, d'une civilisation (ici celui de mes parents à portée d'intelligence artificielle par simple mémorisation inventaire notariée)
- le droit complexe, c'est à dire l'adaptation nécessaire du droit commun à la complexité actuelle ("tu donne du temps au temps, résouts cela, et tu le publies 'pour les copains'", m'a dit mon père sachant qu'une succession n'est jamais simple et que les lois qui la régirait étaient nouvelles).
- l'accès à la "séniorité", c'est à dire au troisième-âge de la contribution, après le premier de la formation et le second de la production, dont l'émergence est le changement sociétal du XXème siècle (20% de la population active), sujet dans lequel je rentrais moi-même, qu'avaient exploré mes parents et dont ils m'offraient l'expérience de la transition vers le quatrième age de la protection, et de la préparation du cinquième, c'est à dire de la continuation posthume.
Leurs propos pratiques[modifier]
De façon pratique il s'agissait pour mes parents :
- de ne pas être envoyés inutilement (ou prématurément) en maison de retraite du fait de l'éloignement de leurs six enfants (eux en périphérie de Montpellier, leurs enfants en région parisienne ou dans l'Est).
- de pouvoir poursuivre leurs réflexions et productions intellectuelles (tous les deux publiant) dans les bonnes conditions pratiques (bibliothèque, imprimeur, aménagement de travail)
- de s'assurer que leur patrimoine mobilier, immobilier et intellectuel serait transmis à la disposition de tous leurs ayants-droit (enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants) dans de bonnes conditions pratiques et financières selon une égalité d'accès et de satisfaction que la loi commune, bien qu'ayant fait un large pas dans son adaptation à l'évolution sociétale, pouvait ne pas encore garantir.
- situer convenablement leur testament dans le cadre des lois nouvelles et ses dispositions arbitrales en cas de conflit.
leurs trois dispositions[modifier]
Concrètement, leur projet se traduisait par :
- la signature d'un mandat de protection future, me rendant leur protecteur, après décision médicale - à la demande de tout intéressé - d'un expert auprès du Procureur, sous audit notarial au profit du Juge des Tutelles.
- la signature d'un mandat à effet posthume étendant mon autorité d'exécution testamentaire sur leur patrimoine intellectuel à l'ensemble de leur patrimoine, pour une période de mise en ordre et de transition de deux à cinq ans prolongeable par le Juge.
- la constitution d'une société civile dont je serais le gérant, à laquelle ils apporteraient l'ensemble de leur patrimoine et droits mobiliers, immobiliers et intellectuels et dont ils feraient donation partage entre leurs enfants, une fois les statuts révisés ensemble à la satisfaction de chacun et garantissant les droits des générations suivantes.