Réponse à Gradit
Il y a quatre règles de base en "multimatique" (ce que les yanks ont dégradé en internet)
- "If it ain't broke, don't fix it', si c'est pas foutu, ne repare pas.
- "running code" - avant de discuter de quoi que ce soit, il faut que le code dont on parle marche.
- "living mode" - j'ai rajouté : avant de discuter une amélioration est-ce que les gens s'en serve.
- "code is law" (is code is law, etc.) : le code source fait loi, l'utilisateur n'y peu rien. Et le code suit le standard. Ceci fait que les vrais constitutionels du monde ce sont les rigolos que je cotoie.
ma position[modifier]
J'ai demandé aux politiques et aux militaires une doctrine pour les interfacer dans ce contexte. N'en ayant pas reçu, je me comporte comme :
- une "unité de précaution" (cf. constitution), pour ce que j'en comprends ou resents,
- et un "rechercheur" par ailleurs.
Cela veut dire : combat contre les racines des polémiques futures. Contre-guerre.
La position de la société[modifier]
Constitution (charte de l'environnement) le milieu naturel de l'homme étant biologiquement, matériellement et intellectuellement ultimement digital :
- Le peuple français,
- Considérant :
- Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de l'humanité ;
- Que l'avenir et l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ;
- Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
- Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;
- Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ;
- Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
- Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins,
- Proclame :
- Article 1er.:Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
- Article 2. :Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.
- Article 3. :Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
- Article 4. :Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi.
- Article 5. :Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.
- Article 6. :Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient' la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social.
- Article 7. :Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement.
- Article 8. :L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.
- Article 9. :La recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l'environnement.
- Article 10. :La présente Charte inspire l'action européenne et internationale de la France.
mon expérience /réflexion[modifier]
Par le concours de ma carrière (j'ai été conduit par des accidents de santé, donc par la Providence) j'ai acquis une expérience hors du commun, que je ne fais que tenter de comprendre. Ce que l'on appelle actuellement cyberguerre, bien qu'impressionnante, n'est que la micro-face visible d'un double phénomène :
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- 1. nous comprenons peu à peu (depuis 2500 ans : après Thales, depuis 128 ans : après Poincaré, Wiener, Pouzin)
- ce qui est distinct [quotités, quanta] est monolectique (gouverné par les lois de la cybernétique) [cf. Democrite]
- ce qui est continu (relié) [systèmes] est dialectique (gouverné par les lois de la logique du tiers exclu),
- ce qui est contigu (interlié) [plègmes] est polylectique (gouverné par les lois de agorique [en utilisant la métaphore d'une agora] de tout tiers considéré; aussi connu comme le chaos déterministe fractal de l'univers, ou la relativité).
- Attention à ces notions : Aristote, dans Physique V (226b 18-227 a 32) définit
- le "contigu" comme ce qui est à la fois "consécutif" c'est-à-dire séparé de ce qui précède par "rien qui soit du même genre", et "en contact", c'est-à-dire dont les extrémités sont "ensemble en un même lieu".
- Le "continu", lui, est un "contigu" dont les extrémités, par quoi les deux choses se touchent; sont confondues, "tiennent ensemble".
- Contigu et continu
- La difficulté aristotélicienne est essentiellement de distinguer le contigu et le continu, dans la mesure où, pour le second elles se confondent.
- C'est que pour Aristote le continu n'est pas conçu comme un ensemble de points actuels, ainsi que tendra à le concevoir la mathématique ensembliste (..). Les points aristotéliciens sont des limites virtuelles. Cependant, il y a bien des extrémités qui se confondent pour deux ligne en continuité. On pourrait dire peut-être, [malgré l'anachronisme], que dans la simple contiguïté elles sont des "bords", dans la continuité une commune "limite" au sens des modernes." GG.Granger, La pensée de l'espace, 93-94
- "plègme"
- de ma facture pour nommer les nébularités (liens souples) complexes par rapport aux systèmes (liens rigides) logiques.
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- 2. la raison humaine, s'en trouvant dépassée in vivo, sa pensée s'est (Luc 19:40) trouvée, pour se mettre au niveau de la complexité, une catalyse in silico.
- A son image, et d'abord à la convenance de ceux qui l'on payée (militaro-industriel), mais peu à peu à celle de chacun (open use) par l'invisible des logiciels (noogiciels : intelligence naturelle et artificielle; locaux ou répartis) au coeur du visible des matériels et des gens :
- d'abords monolectiques (monarchie ou ton PC qui fait ce que tu lui dactylographie),
- puis dialectiques (démocratie ou toute la cobotique d'abord corporelle [robots] et technologique, et peu à peu intellictuelle [bots] et politique)
- polylectique (maillés en nuages multimatiques et apparition de la cobocratie).
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- 3. Il en résulte un contexte visible et invisible complexe. La complexité est la simplification de la simplicité. Ce que l'on trouve simple est ce que nous pouvons apréhender sans être surpris ; si on tente de l'analyser on le trouve fait de relations nombreuses entre des composants plus simples encore. Ce qui nous y est difficile c'est la prévision du comportement de ces "n" composants entre eux qui nest pas calculable si "n > 2" (Poincaré).
Il s'en développe un effet de résonance à travers la conjugaison des inter-liens (phénomène commun aux cristaux (ex. laser)) qui est le fonds de ma recherche pour comprendre. Ce n'est que la continuation d'un effort qui remonte à Newton, Leibnitz, auquel on peut associer Laplace et Frege, qui a été complètement revu par Poincaré et Léon XIII (subsidiarité et rappel du vrai Saint Thomas) et tout ce qui a suivi : Plank, Einstein, Goedel, Saussure, Russell, Wittgenstein, Mandelbrot, les Hardy, Pouzin, etc. sans en oublier tant d'autres. Le problème est de pouvoir leur trouver une base architectonique (principes fondamentaux) commune dans la mesure où nous avons maintenant un consensus sur le fait que tout dépend des conditions initiales.
Le monde et donc la cyberguerre est t presque de ce que l'on nous raconte. C'est pourquoi le mieux est de tenter d'expérimenter quelque chose de pratique.
Amitié à partager avec Françoise. Claude NB: tu dois être de la promo de Navale qui suit celle de notre président Olhagaray ?
Message d'origine-----
De : JFC Morfin [1] Envoyé : dimanche 23 juillet 2017 22:15 À : Claude Gradit Objet : Nouvelle analyse d'Arnaud Benedetti
La cyberguerre (5ème théatre d'opérations) implique la maîtrise des objets (dans leur aspects intelligents ou immatériels, que l'on appelle information [le visible : vision ; l'invisible : information]) au cours d'actes physiques ou de pensée. La facilitation de ces actes par des machines (ordinateurs) est la "cobotique"
Cette maîtrise, c'est ce qu'on appelle la "communication". Il est heureux qu'un général en chef la maîtrise mieux qu'un caporal élu à 15%, même assisté par sa "cobolitique" (Politique cobotiquement facilitée, ce dont sa campagne montre qu'il est assurément un maître).
Toutefois, ceci repose (comme l'ensemble du monde actuel) sur les théories de l'information et de la communication 1) de Claude Shannon pour la compréhension des télécoms et 2) de Kolmogorov, Solomonov et Chaitin lorsqu'on veut théoriser mathématiquement l'information.
Ces théories conduisent, comme la thermodynamique, à une dégradation entropique de l'information. Par principe celui qui reçoit, reçoit moins que ne lui a envoyé celui qui a envoyé. C'est ce qui fait qu'il y aura une fin du monde par usure générale.
Sauf que c'est faux.
Je suis bien placé pour le savoir, ayant été viré par le militaro-industriel US en 1986, car ma compréhension générale de la cognition interrelationnelle (ce que l'on baptise la société de l'information supporté par le cyberespace) est néguentropique. C'est le principe d'Aristote : le tout est plus grand que l'ensemble des parties. Il y a de la synergie, de la résonance. Comme dans une bombe atomique : l'information n'informe pas que par son contenu passif. Mais aussi par son contexte et sa considération (perspicacité) et faite répétée à outrance ("abrutissement", lavage de cerveau) par le receveur.
1) Les élections récentes (Obama, Trump, Macron, etc.) montrent que nous sommes entrés dans un monde où la communication cobotiquement assistée (le "gouvernement des robots") est engagé. J'appelle cela la "cobocratie". http://cobocratie.fr. J'espère pouvoir faire bouger des gens à l'université de Montpellier pour avancer sur ces sujets (qu'ils propagent à toute la Recherche) cette année. Ceci devrait me permettre de travailler avec eux à une théorie générale de l'intellition (tout ce que l'on peut lire entre les lignes) et de l'interrelation (l'apprentissage réseau) qui sont des choses que l'on fait tous les jours mais n'avons pas bien identifié (mais d'autres - Russes, Chinois ? - l'ont peut-être fait, mais pas encore publié).
2) J'ai bricolé un cyberexercice, pour voir ce que cela peut donner, à partir de la macronade avec Villiers, en songeant à la manière dont Trump est aussi aux "postes de tweetcombat". Tu peux voir ce que cela donne sous http://en-avant-marche.fr (http://e-am.fr pour faire plus court).
Cordialement jfc
On 00:11 22/07/2017, Claude Gradit said: >Je trouve cette dernière analyse (18h) également intéressante. > ><http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/07/21/31001-20170721ARTFIG00230-l a-lecon-de-communication-du-general-pierre-de-villiers-a-emmanuel-macron.php>
> > >Arnaud Benedetti, professeur associé à Paris-Sorbonne Université, >est directeur de la communication à l'Institut national de la santé >et de la recherche médicale (Inserm) après avoir dirigé celle du >Centre national d'études spatiales (CNES) et du Centre national de >la recherche scientifique (CNRS). > >CG > >Le 21 juil. 2017 ? 18:50, Claude Gradit ><cgradit34@orange.fr<mailto:cgradit34@orange.fr>> a écrit : > >En fichier joint l'article à l'origine de l'échange ci-dessous. On >relève aussi dans ce même numéro du Figaro, une déclaration de >Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement : < C'est le >comportement du général qui a été inacceptable. On n'a jamais vu un >CEMA s'exprimer via un blog ou faire du off avec des journalistes ou >interpeller les candidats pendant la présidentielle (...). Il s'est >comporté en poète revendicatif. > Quel acharnement contre ce chef >aimé de ses soldats !! >CG > >De : jean-jacques CAHUET >Envoyé : vendredi 21 juillet 2017 09:48 à : michel olhagaray >Objet : LE FIGARO du 21 juillet 2017 > >Amiral, >Les conclusions sont cependant bien actuelles. >Je crois que nous avons conquis depuis quelques ann?es une certaine >liberté de parole, attention au risque qui nous guette de nous faire >museler petit à petit. >Amitiés. > >De : michel olhagaray<mailto:michelolhagaray@hotmail.fr> >Envoyé le :vendredi 21 juillet 2017 09:28 >Cc : Claude Gradit<mailto:cgradit34@orange.fr> >Objet : LE FIGARO du 21 juillet 2017 > >Merci d'avoir communiqué cet article remarquable et intéressant >historiquement. >Amitiés. >M. O.