Thésis
Je vous remercie de votre réponse. Elle appelait une reflexion de ma part pour un projet utile.
Je reprends la préoccupation que j'ai soulevée.
- Ma "sénior entreprise civile" fonde sa recherche et son expérimentation virtuelle sur son expérience en infodynamique, technosophie et sociétologie - candidates émergentes à une section des discipllines de la complexité - dont elle entend continuer à contribuer à la compréhension scientifique, à la maîtrise technologique et à la libre appropriation par chacun et par la loi.
- Elle rencontre, faute de lien et d'interlocuteur universitaire établi, diverses discriminations d'ordre stratégique, économique, relationnel, légal, etc. quant à ses accès au savoir, au débat, au conseil et à la dissémination,
Besoin d'une réponse générale[modifier]
La réponse à cette problématique parait passer par la formalisation de la concertation des Recherches publiques, civiles/Libres et privées.
L'Etat a adhéré à cette nécessité par les Déclaration de Principe, Plan d'Action, Engagement et Agenda consensuels du Sommet Mondial pour une Société de l'Information (2003/2005) et la loi du 22 juillet 2013. Les Ministères de l'Education Nationale et de la Recherche ont pris au moins quatre initiatives notables dans cette direction :
- la délinéation des références sectionnelles par le CNU ;
- la création des Instituts Carnot pour des contrats bilatéraux avec PME/ETI ;
- la rédaction de la licence CeCILL (CEA, CNRS, INRIA) donnant un cadre formel au "Libre" français.
- la "Charte Sciences et Société Participatives" (CSSP) s'entrouvrant la polylectique des recherches, expérimentations et trans/surdisciplinarités citoyennes.
Je note également l'initiative de l'"agora des savoirs" de Montpellier qui pourrait facilement inclure un "club recherche".
Votre réponse montre que la solution contractuelle, trouvée pour le secteur privé, n'est pas directement transposable à la société civile/Libre. Nous sommes convenus que dans ce cas ma meilleure approche actuelle était une école doctorale, mais qu'il resterait la question de la transdisciplinarité sectionnelle, qui se double à Montpellier d'une problématique transuniversitaire.
Je souhaite aborder cette question
Permettre la concertation[modifier]
J'analyse trois grands besoins d'intérêt commun vers une mise en continuité multidisciplinaire et multi-opérationnelle des recherches publiques, civiles/Libres et privées qu'un sujet de thèse habilement choisi me permettrait de faire avancer :
- compléter le pont engagé par la CSSP publique par la contre-partie civile d'une Charte de la Nouvelle Recherche Libre (CNRLib) - adaptée à la multitude agorique de la société civile au sein de la société de l'information. Ceci pourrait sans doute se faire en la fondant sur une licence généralisant aux savoirs une license CeCILL également étendue aux libres choix fonctionnels des utilisateurs. Il s'agit de tenir compte de la littératie des consommateurs et de l'effet d'entraînement innovant des utilisateurs pilotes.
- doter cette nouvelle recherche d'une sémiotique élargie. L'expérimentation sera de pensée, virtuelle et de sociétalité anthropobotique. Elle réclame un banc-test et des outils
- qui seront adaptés au contexte multilinguistique comme je l'ai normativement défendu à l'IETF et par la co-création du réseau MAAYA (IUT, UNESCO, etc.),
- dont les signes s'étendent aux bots et la sémantique à leur autonomie cobotique, à la pratique des NTICS (nouvelles technologies de l'information, de la connaissance et du savoir) et, déjà, par les résolutions européennes en cours, à la nouvelle complexité juridiques.
- en émerge la nécessité d'un campus virtuel (le "Numericum" d'une "UniLibre") espace d'échanges d'une "communauté globale" de la libre expérimentation (XLIB.RE), partie-prenante co-normative active et reconnue (cf. RFC 6852, ce "Paradigme Normatif Moderne" qui fonde la "Transition de NTIA" (Ministère américain des Télécoms) du 1.10.2016, la nouvelle stratégie mondiale et l'émergence technologique de la "permissionless innovation")
- concrétiser et valider, par un processus de multi-réfutabilité scientifique et intellectuelle, la cohérence du modèle architectonique (architectonie) que la pensée, la recherche, l'économie, la technologie et la politique dessinent depuis la fin du XIXe (à la suite de ce que j'appelle la "singularité de Poincaré", successeur de celle du "deus ex machina" de Thalès, et par la mise en continuité causale post-newtonienne de la "machine" de Turing).
Projet de Thèse[modifier]
Il me parait que mon projet de thèse et son sujet soient ainsi définis.
Il s'agit d'expliciter la signification et d'(in)valider par expérimentation pratique, virtuelle et de pensée la conjecture épistémologique et post-moderne d'une "agorique causale" pour une systèmique universelle sans clôture informationnelle.
Cette 'conjecture' est que l'univers est constitué de "stems" dynamiquement interactifs au sein d'agoras, ouvertes ou non, où leurs mouvements (panta rhéi) sont influés par les contraintes de leurs syllodonnées sans discrimination de la nature de celles-ci.
- par clarté (vis à vis de l'historique des "atomes" de Démocrite, des "monades" de Leibnitz, des éléments systèmiques de Von Bertalanffy, etc.) je reprends la racine indo-européenne de "stem".
- Les stems seront compris :
- comme les composants discrets autonomes d'ensembles fractaux (c'est à dire neutres à l'échelle) matérialisables ou non dans un espace généralisé à 5+n diensions (3D, temps, adéquation, n concepts). La composante adequative permet de modéliser la multiversalité des objectifs concients et des inhérences.
- comme réagissant de façon :
- réflexe (lois de la nature) par raison cybernétique (monolectique) aux informations qu'il perçoit et à leur séquencement.
- réflechie (phronesis) par raison logique (dialectique) lorsqu'il discerne une cause ponctuelle à une information qu'il reçoit et avec laquelle il interagit.
- confléchie (émergence participative) par raison agorique (polylectique) lorsqu'il est confronté à une nébularité (multitude complexe) d'informations plus ou moins causalement intriquées.
- les métadonnées étant les données statiques sur les données, les syllodonnées sont les données conditionnant les relations des données liées. (par exemple, leurs choix antérieurs et habitus, les conditions initiales et les lois de la physique, etc.) :
- influer est pris au sens initial de "exercer sur une personne ou une chose une action qui tend à la modifier" (9ème dictionnaire de l'Académie française)
Pointcaré à montré (non résolution mathématique du problème à n-corps pour n > 2) que l'espace des agoras stémiques et leur infodynamique sont par nature complexes (théorie du chaos). L'hypothèse conjecturelle est qu'il en émerge (évolution) une sociétalité en auto-organisation critique
Affectation doctorale[modifier]
Il est certes clair que ce sujet va au-delà de
Si ceci ne simplifie pas en soi l'affectation du sujet à l'école doctorale d'une section particulière celle-ci devra donc résulter de son amorçage.
Options[modifier]
La catalyse de ces trois objectifs m'est familiére. J'ai créé pour eux la µ-association INTLNET en 1978. Avec pour moyen la "glocalité pour tous" (le contrôle local de sa globalité). Elle a accompagné, sous monopole radical de la multitechnologie TYMNET, le déploiement de l'IPSS (International Packet Switch System des opérateurs publics - http://ipss.network). Bloquée en 1986 par le "moratoire internet" du miltaro-industriel américain aux "services étendus" (ou "profonds") dont j'étais le promoteur), elle a ensuite participé à la recherche et à la précaution normative (IETF, UIT) de ces services. Jusqu'à ce que les Etats-Unis reconnaissent - de façon avantageuse pour leur défense et leur industrie (mon seul allié aurait pu être ... Google) - l'obsolescence des motifs archiecturaux de ce moratoire, en en levant le principe (cyber-filtrage TCP/IP) le 1.10.2016. (Il reste à développer et valider une application du standard TCP/IP).
Aujourd'hui, il s'agit pour moi de continuer ce qu'INTLNET m'a permis de (pré)catalyser et/ou de comprendre et d'en transmettre la dynamique par des µ-projets concrets auto-financeurs. La recherche publique est financée par l'impot. La recherche privée par les bénéfices attendus ou réalisés. Stallman a permis de mieux comprendre la capacité humaine à s'auto-assigner et à s'auto-financer des objectifs techniques à sa mesure, fut-elle individuelle (cf. multitude civile). C'est ce que j'identifie sous le nom de "capax" de l'"homo sapiens capabilis sapiens" (HSCS). Nous entrons-là dans la "SX" qui étend l'UX à la "societal experience" : comment la société s'"augmente"-t-elle, c'est à dire s'adapte-t-elle à ses propres adaptations technologiques à la découverte spirale de sa propre complexité (non-pas le "post-" mais le "plus-"humain).
Le propos de ma "sénior entreprise" est d'approfondir, comprendre, expérimenter et léguer un vademecum pratique de la "smart-up", (société mutuelle autonome à rentabilité robuste et d'utilité perenne), c'est à dire porter au niveau de l'entreprise d'intérêts propres ou localement partagés de l'autonomie juridique que l'on commence à envisager pour l'artefactualisation de l'intelligence humaine. Nous atteignons la granularité d'une économique multidisciplinaire (transdisciplinarité compacte) et multipolaire (public, privé, civil, international) où chacun doit contribuer au budget commun que le participatif doit rationaliser.
sont dans la virtualité familiers à ma "sénior entreprise"
En ce qui concerne ma sénior entreprise, le lien universitaire pratique peut se faire à travers un sujet de thèse
suffisant pour réclamer le cadre virtuel d'expérimentation sociétale suffisament significatif dont j'ai besoin et qui est pour bonne partie prototypé.
(*) il ne s'agit pas d'une lubie de savant cosinus retraité, mais de la meilleure réduction sectionnelle que je puisse actuellement identifier pour traiter scientifiquement et intellectuellement de ce dont on nous rebat les oreilles sous le nom de "changement de paradigme". Il y a bien changement "paradigmatique", sauf que sa compréhension soit encore loin d'être consensuelle : je la situe dans ce que l'on peut identifier comme l'intégration causale (par résolution [Poincaré, etc. Turing] de la clôture causale héritée de Newton et des Lumières).
Le trés vaste domaine nouveau de l'infodynamique résulte de l'ouverture de la clôture causale
préparée par la thermodynamique, le développement de la logique, la complexité et le chaos,
bénéficie d'expérience dans le domaine de l'infodynamique qui est la base de sa recherche
en ce qui concerne l'"etc. etc. actuel" (*) . Elle vise à :
- poursuivre son projet engagé en 1977 de "glocalité pour tous" (**) auquel les USA ont imposé un moratoire de 30 ans, levé le 1.10.2016.
Nous sommes convenus que, faute d'une utilisation possible de la CSSP, mon alternative serait une thése doctorale - sans doute dans le cadre du MSH (raison pour laquelle je mets M. en co-destinataire. Votre réponse montre que l'entrouverture publique de la CSSP n'est pas suffisante et réclame la contrepartie co-constructive du côté civil d'une Charte des Nouvelles Recherches Libres (CNRLib).
Je pense avoir trois options en termes de sujet de thèse qui puissent déclencher l'experimentation virtuelle des réponses trés étendues à ses besoins :
- un sujet a minima. Je choisirais alors ce que j'appelle la "perférentation". C'est à dire la succession dynamique de la documentation : le numérique permet une construction participative dans le temps d
(*) changement de paradigme, singularité technologique, cybernétique, société de l'information, devoir de précaution, contre-guerre normative, gouvernance de l'internet, comportement profond, plus-humanisme, entropie/negentropie, artificialité autonome, théorie de l'information et de la communication, technosophie, éthitechnique, antropobotique, etc. etc. etc. etc. dont on nous rebat ou, c'est selon, l'on devrait nous rebattre les oreilles ce sont des épiphénomènes infodynamiques de l'ouverture, héritée de Poincaré, de la "cloture causale", héritée de Newton. La machine de Turing permet à une cause intellectuelle d'avoir un effet physique. Retour à Platon et Aristote mais avec la capacité de matérialisation de la pensée algorithmique conduisant à la continuité architectonique (ce qui est au fondement) d'un univers à 5D+n dimensions (3D+temps+adéquation plus n-concepts).
(**) cf. http://ipss.network/index.php/Evolution - la "glocalité" c'est l'augmentation du local par le contrôle de son global. Pour les anglo-saxons il s'agit de la connaissance de la mondialité. Au sens français c'est la maîtrise de la synergie entre les parties de son effectif (tout ce qui l'inter-affecte) soutenu par les services étendus du réseau - apportant la néguentropie relationnelle nécessaire à leurs agoras (espaces complexes).
eu égard à l'alternative d'une thèse doctorale dont nous étions convenus pour répondre au besoin d'affranchir la recherche civile (que j'associe à une licence CeCILL élargie au savoir) des discriminations qu'elle subit par manque de lien universitaire.
Vous m'aviez suggéré de prendre contact avec le MSH, et mes préoccupations sont transdisciplinairement souvent proches de NUMEREV mais aussi - à Montpellier - transuniversitaires. Aussi, avant cela je souhaitais clarifier l'accorche de ma thèse pour qu'elle introduise au mieux ce que je veux faire passer et approfondir. Mon propos est simple mais les sections universitaires me manquent pour le dire : le premièr des choses
eu égards au besoin que j'avais exprimé d'affranchir les chercheurs Libres (au sens élargi de la licence CeCILL) de la société civile des discriminations à l'accès au savoir qu'ils subissent par manque de lien universitaire.
Il convenait de tenir compte des premières assises nationales Sciences et Recherche Participatives de juillet dernier à la MSH, du débat sur l'uberisation de l'université, de la loi du 22 juillet 2013, des propositions de l'Europe et de l'UNESCO, de l'engagement de Tunis du Sommet Mondial pour la Société de l'Information (SMSI) de 2005, à des pourquoi et comment mon experience transdisciplinaire (transuniversitaire à Montpellier) pouvait utilement contribuer dans ce contexte.
Notre échange montre que si la "Charte Sciences et Société Participatives" (CSSP) était le pas nécessaire fait en notre direction par l'Education Nationale et la Recherce, il n'est pas suffisant à une reconnaissance banale, nationale (CNU) et mondiale (ReasearchGate, etc. ), de la complémentarité entre recherche institutionnelle (universitaire) et recherche citoyenne (Libre). Il faut, de la part de la société civile, une affirmation jumelle : une Charte des Nouvelles Recherches Libres (CNRLib) répondant du côté civil à la CSSP. Ainsi, les deux approches pourront se consolider pragmatiquement dans le quotidien, la loi, la jurisprudence et l'introduction de sections nouvelles.
L'alternative dont nous étions convenus est celui du détour pratique par la case Ecole Doctorale. Il s'agit donc pour moi de calibrer un sujet de thèse "au plus utile à tous" qui aboutisse à une telle conclusion.
J'en arrive à deux projets possibles :
- une thèse de sociologie de la cybernétisation de l'écosystème complexe : la cosociété anthropobotique qui se construit actuellement. L'approche est celle du réseau
- une thèse d'anthropologie cobotique
Après réflexion, mon expérience étant longue d'une vaste diversité en cours de changement usuellement qualifiée de paradigmatique
étant vaste et transdisciplinaire (à Montpellier trans universitaire) et son importance , je pense que ma thèse devrait porter sur la nature et les discipline collateraux
- d'une thèse de doctorat qui est à l'échelle individuelle et qui pose les trois questions préalables, dans le contexte particulier de mes préoccupations et expérience (*), de son sujet, de l'école doctorale pouvant l'accueillir et d'un projet le plus pragamatiquement utile.
S'ajoutant au débat sur l'uberisation de l'université organisé par l'IAE, votre réponse, me conduit,
- dans une perspective "glocale", c'est à dire à la fois :
- gobale : mondiale, epistémoloique, ethologique, philo- et technosophique, mathématique, transdisciplinaire, etc. - locale : augmentée par, pour et sous le contrôle des personnes humaines et selon leurs cultures,
- vers une thèse portant sur l'exploration du cadre, et le catalogue documenté, des concepts, des méthodologies, des outils participatifs (université, société civile, secteur privé), pour l'identification, l'étudier-enseigner-apprendre ensemble, l'expérimentation virtuelle et le développement, etc. en matière de cybercosociétalité de l'espace complexe (cyb-de.co) d'une société humaine devenant "anthropobotique" par l'essor et l'intégration cobotique, la nécessaire identification du rapport connaissances/savoir (données enregistrées/mnémées construites) et le besoin d'une théorie générale néguentropique de l'intellition et de la relation.
- soutenue par une "sénior entreprise" ad-hoc pour ses moyens pratiques (qui viseront à pouvoir être étendus à des thèses sur des sujets avoisinants) et l'association MontpelNet que j'ai créée pour l'appropriation civile de ces sujets.
Vous m'avez conseillé, de me rapprocher de la MSH. en raison de mes préoccupations de Societal eXperience (SX) et mon éthitechnique de centricité de la personne humaine consensuellement engagée par le SMSI (Sommet Mondial pour la Société de l'Information, UIT/UNESCO/ONU 2005). Je tiens à souligner que le succès et l'utilité de ce projet transdisciplinaire alors qu'il n'existe encore ni section universitaire sur ce thème ni sur celui tout aussi transversal de la complexité, réclamera la compréhension et le soutien de l'ensemble de la multidiscipinarité universitaire occitane.
La difficulté première me parait être que sa transdisciplinarité technosophique n'a pas encore fait son entrée dans les sections actuelles du CNU. La base de la réflexion de l'IETF qui standardise l'internet est le "running code", à quoi j'ai ajouté le "living mode" qui pénètre lentement. Cela veut dire qu'il faut partir non-pas d'un besoin diffus mais de la problématique posée par une pensée déjà fonctionalisée (informatique) sous une algorithmique même limitée, et que la référence - difficile à faire accepter par les ingénieurs; les investisseurs et les législateurs, "co-constitutionnels de la société anthropobotique" - en soit le sociétalement utilisé et donc compris. Le sujet en devient alors multidisciplinairement scientifiquement documentable, expérimentable, réfutable et simplifiable.
(**) De façon générale mon domaine est la technosophie de la cybernétisation de l'espace complexe ("cyb-de.co"). Il souffre de son ampleur (le fameux "changement de paradigme") et de son importance historique comme de ne pas avoir de section du CNU.
Mon domaine résulte à la fois d'un projet sociétal ("la glocalité pour tous" - nous en étions retenus à mi-chemin par le moratoire industriel américain de 1986) et de quarante ans d'expérience transdisciplinaire de terrain à l'explorer, le déployer, le protéger (cf. annexe) qui sont aujourd'hui à transmettre. Je vous ai parlé des limitations à la recherche que, faute de référence universitaire, je rencontre en tant qu'intervenant chercheur Libre de la société civile. Nous avons identifié pour moi deux cadres pour me permettre d'accéder à une telle référence :
Il s'agit de banaliser l'étude de ce dont on nous rebat les oreilles comme un "changement de paradigme" et une "singularité technologique" et que j'ai concrêtement (cf. annexe) observé comme la nécessité de maîtriser la "cyb-de.co", la cybernétisation de l'espace complexe.
Vous m'avez suggéré de me rapprocher de la MSH, ce qui correspond à la validation sociétale du "living mode". Il me fallait un "running code" d'ordre suffisament général et utilitaire, de type outil commun, pour que les autres sections universitaires se sentent impliquées. Je pense l'avoir trouvé dans ce que j'appelle le "perférent", c'est à dire dans l'"augmentation" complexe du document dont la numérisation va porter (ferrare) son enseignement
, avec pour projet concret (1977) la "glocalité" pour tous, actuellement à mi-chemin. J'en introduis le cadre en annexe.
J'ai créé ma µ-association porteuse, SIAT/INTLNET, en 1978 pour accompagner le déploiemet de l'IPSS, le système international de commutation de paquets des services publics sous architecture OSI étendue et multitechnologie TYMNET. Celle-ci lui a pêrmis d'intégrer le support du modèle TCP/IP du militaro-industriel américain, ce qui a permis sa réduction stratégique sous architecture IETF (internet) dans le cadre de la politique de dérégulation américaine.
La différence essentielle, qui a ainsi prévalu pendant trente ans sous contrôle législatif américain, est la séparation architecturale des couches du transport (réseau) et du traitement (cloud), séparant ainsi les services de base, à valeur ajoutée et améliorés qui ont pour but de réduire l'entropie communicationelle du réseau, des services étendus qui en assurent la néguentropie relationnelle. Il est inutile d'en souligner l'impact sociétal, économique et politique dont les Etats-Unis ont particulièrement bénéficié avant d'en identifier les limitations et de lever le 1.10.2016 leur de-facto moratoire à l'innovation de 1986 matérialisé alors par le démembrement d'ATT.
la charte Sciences et Recherches Participatives aurait bien aidé
A y bien réflechir la problèmatique fondamentale de notre temps est la double cybernetisation de l'espaces complexe et de la cosociété anthropobotique. Cette problèmatique concerne et s'étend de façon transdisciplinaire au-delà de l'ensemble des méthodes et préoccupations humaines connues.
Il existe deux manière de la traiter : par une démarche incrémentalement novatrice ou selon une attitude disruptivement scientifique.
- dans le premier cas l'on procède à la manière inférentielle de la recherche actuelle cherchant à progresser dans chaque discipline, puis en multipliant les couplages pluridisciplinaires dans l'espoir de faire ainsi émerger une coalescence multidisciplinaire.
- dans le second cas l'on pose l'hypothèse d'une poblèmatique résolue dont on pourra technologiquement valider des exemples si possible choisis pour générer un effet boule de neige.
- Sciences participatives
- Les sciences et recherches participatives sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles participent des acteurs de la société civile, à titre individuel ou collectif, de façon active et délibérée.
- [1]. 20 mars 2017.
Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en présence du Secrétaire d'Etat Thierry Mandon.
- Note
- La Recherche Libre se caractérise par le libre choix et la conduite de ses projets et programmes de recherche par des membres personnes physiques ou morales de la société civile. Elle peut donc tout à fait porter sur des sciences participatives ou coopérer à des projets de sciences participatives, notamment contribuer par l'expérience et les liens de ses membres et pour faire fructifier les moyens et les compétences de partenaires publics et privés dont elle pourra bénéficier en retour.
Mission Sciences Participatives La suite :
- "Les premiers signataires sont une trentaine d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche, d'ONG et d'associations. La création d'un portail des sciences participatives est aujourd'hui à l'agenda pour notamment soutenir l'animation dans la durée de la conférence des signataires de la charte".
Le projet CNRLIB s'inscrit depuis 2015 dans le cadre de cette suite annoncée. Dans la perspective de la Recherche participative, notamment dans les domaines de Recherche et Développement Libres et Sénior des Nouvelles Technologies du Numérique et du Digital, de la Cobotique et de la multimatique, des Sciences de l'Expérience, de la réflexion philosophique, technosophique et épistémologique, de la normalisation, etc.
Accompagner, soutenir et promouvoir les collaborations entre acteurs de la recherche scientifique et de la société civile
Sommaire
Préambule[modifier]
Les collaborations entre la communauté scientifique et la société civile, telle que définie par le Comité économique et social européen ou par l'UNESCO, connaissent un fort développement. Les organismes de recherche, les universités et les autres établissements d'enseignement supérieur et de recherche coopèrent ainsi avec un nombre croissant d'associations, d'établissements de formation, d'organisations non gouvernementales et d'acteurs culturels ou socio-économiques dans de multiples champs disciplinaires et secteurs d'activité.
Motivées par la curiosité scientifique ou par la recherche de solutions à des enjeux complexes (économiques, sociaux, sanitaires, environnementaux, culturels, éducatifs, éthiques ou identitaires), les parties prenantes aux projets scientifiques participatifs sont de plus en plus nombreuses et variées. Ce mouvement a aussi donné lieu à diverses initiatives portées par des ministères ou des collectivités territoriales et il est soutenu par l'inscription dans la loi du 22 juillet 2013 de l'importance de « favoriser les interactions entre sciences et société ».
Le développement des recherches et sciences participatives est appelé à durer et s'amplifier au regard :
- des succès rencontrés, dans un vaste éventail de disciplines, par de nombreux projets,
- de l'augmentation du niveau d'éducation global de notre société,
- des défis de cohésion et de solidarité auxquels celle-ci est confrontée,
- de la volonté croissante des citoyens de s'impliquer dans les processus de décision publique et d'une plus grande ouverture des établissements d'enseignement et de recherche aux enjeux de citoyenneté active,
- des possibilités croissantes offertes par les sciences et technologies numériques.
Ainsi que l'a illustré le rapport de février 2016 « Les sciences participatives en France », la nature et l'intensité de ces interactions varient selon les projets : production ou analyse de données, contribution au financement, élaboration du questionnement scientifique en réponse à des problèmes concrets, construction conjointe de projets et de dispositifs de recherche, etc .
Cette grande variété d'initiatives demeure cependant encore peu visible aux yeux de l'ensemble de la société, des médias et des décideurs. Les motivations des différents acteurs impliqués et leurs résultats pâtissent également d'une trop faible reconnaissance. Enfin, la réussite et la diffusion de ces actions supposent de respecter un certain nombre de valeurs, de principes et de conditions. Attachés au bon développement des sciences et recherches participatives, les signataires de cette charte expriment ainsi un ensemble d'engagements. Celle-ci vient compléter les chartes nationales de l'expertise scientifique et technique (2010, de déontologie des métiers de la recherche (2015) et diverses chartes relatives au partenariat.
Définition[modifier]
Les signataires adoptent la définition qui suit : les sciences et recherches participatives sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles participent, avec des chercheurs, des acteurs de la société civile, à titre individuel ou collectif, de façon active et délibérée.
Valeurs partagées[modifier]
Promotion de la coopération et de la production de biens publics ou communs[modifier]
A travers leur démarche, les signataires expriment leur volonté de favoriser le développement des interactions et des coopérations entre la société civile et la communauté scientifique. Ces collaborations privilégient les principes de non rivalité et de non exclusivité sur les connaissances produites. Elles peuvent s'accompagner d'une gestion commune de ces biens si les parties prenantes en expriment le besoin et en acceptent le principe.
Respect de l'autonomie des parties prenantes et reconnaissance mutuelle[modifier]
Les signataires reconnaissent la diversité et la légitimité des attentes et des formes d'organisation des acteurs de la communauté scientifique et de la société civile. Ils respectent leur autonomie respective et sont attachés à la reconnaissance mutuelle et à la non-instrumentalisation des parties prenantes engagées dans les dispositifs scientifiques participatifs. Ce respect mutuel favorise une amélioration des capacités et aptitudes de réflexion, d'analyse et d'argumentation des différents acteurs.
Diversité des savoirs à l'œuvre et pouvoir d'agir des acteurs[modifier]
Les signataires reconnaissent la variété des savoirs des différents acteurs engagés dans les dispositifs scientifiques participatifs. Ils reconnaissent le rôle de ces dispositifs dans le renforcement des capacités à agir de ces acteurs. Ces dispositifs communs peuvent ainsi avoir pour objectif et effet d'améliorer et de favoriser la participation ainsi que la promotion sociale du plus grand nombre.
Principes déontologiques et d'intégrité scientifique[modifier]
Les signataires s'engagent à respecter les principes d'intégrité et de déontologie suivants, qui concourent à garantir la transparence des projets scientifiques participatifs et le respect mutuel entre les acteurs impliqués. Ces principes concernent l'ensemble du cycle de vie de chaque projet : les motivations de ses acteurs et la finalité de leurs collaborations, l'élaboration de ses objectifs, son financement, l'usage voire l'élaboration d'un langage commun, la démarche scientifique adoptée, la diffusion et l'utilisation des résultats obtenus. Les signataires s'engagent en outre à promouvoir une veille éthique et déontologique sur les recherches et sciences participatives.
Démarche scientifique rigoureuse et partagée[modifier]
La démarche construite est rigoureuse et permet d'assurer la qualité scientifique des travaux menés, la fiabilité et la reproductibilité des données. Les initiateurs du questionnement initial et les scientifiques concepteurs des protocoles de recherches veillent à présenter clairement les méthodes employées et les ressources nécessaires (outils, infrastructures, équipements, formations, financements). Chaque contributeur peut participer au processus scientifique, en comprendre les tenants et aboutissants, ainsi que le domaine de validité des résultats obtenus. Il s'engage à mettre en œuvre les protocoles avec rigueur, objectivité et honnêteté.
Gouvernance explicite[modifier]
Les modalités et degrés d'implication individuelle ou collective des acteurs de la communauté scientifique et de la société civile dans la gouvernance des projets participatifs varient selon les cas. Les instances qui assurent le pilotage des projets et la coordination des différents acteurs impliqués sont explicitées. Les modalités de gouvernance sont décidées par l'ensemble des initiateurs d'un projet et acceptées par tous les participants.
Utilisation concertée des données[modifier]
Les droits de reproduction, de diffusion et d'utilisation des données et connaissances sont précisés en amont pour chaque partie prenante au programme, dans le respect de la réglementation, à travers une contractualisation ou l'acceptation de conditions générales d'utilisation. L'ouverture à tous et le partage gratuit peuvent également être recherchés.
Respect de la vie privée[modifier]
Les données personnelles collectées dans un programme scientifique participatif font l'objet d'une attention particulière afin de protéger la vie privée des participants et de recueillir leur accord informé.
Juste reconnaissance de chaque partie prenante[modifier]
Une juste reconnaissance et une juste valorisation des apports de chaque partie prenante sont recherchées. L'engagement des scientifiques dans des travaux scientifiques participatifs et notamment dans leur animation est pris en compte, au même titre que toute autre activité scientifique, dans leur évaluation et leur évolution de carrière. La reconnaissance des acteurs non scientifiques professionnels peut prendre des formes diverses, clairement établies dès la mise en place du projet. En particulier, les publications scientifiques et les autres productions issues des projets mentionnent clairement la contribution des différents acteurs.
Evaluation adaptée des dispositifs et projets scientifiques[modifier]
L'évaluation des dispositifs et projets scientifiques participatifs a le même niveau d'exigence que celle de tout projet scientifique : elle tient compte des critères usuels relatifs à la qualité des recherches et de leurs résultats. Elle prend également en considération leur impact sur les participants et le respect des principes propres aux dispositifs participatifs explicités dans cette charte.
Conditions de réussite[modifier]
Les signataires ont conscience que le succès des projets scientifiques participatifs suppose également des ressources et une mise en œuvre adaptées. Gestion efficace et opportune des ressources
La disponibilité de ressources humaines et financières ainsi que, dans de nombreux cas, d'équipements et infrastructures est déterminante pour le déploiement des projets scientifiques participatifs. Différents leviers permettent de favoriser cette disponibilité : une gestion adaptée et pérenne des ressources, la recherche de financements publics et privés alternatifs, ou encore la mise en commun de moyens entre différentes parties prenantes.
Outils numériques adéquats[modifier]
Les sciences et technologies numériques sont mobilisées de façon croissante pour faciliter la collecte, la gestion et la valorisation des données et pour favoriser les échanges entre les différents acteurs. Les outils numériques mis en place sont accessibles, adaptés aux besoins, aux capacités et aux niveaux d'investissement des différents utilisateurs. Ils sont déployés à une échelle géographique pertinente.
Accompagnement des acteurs[modifier]
Les initiateurs d'un projet scientifique participatif sont attentifs à l'accompagnement des différents participants et mobilisent des compétences d'animation chez les parties prenantes ou auprès de professionnels du secteur concerné, des outils pédagogiques et des formations adaptés.
Mise en œuvre adaptée aux milieux éducatifs[modifier]
Les programmes scientifiques participatifs s'inscrivent dans une dynamique globale visant à instiller des logiques d'éducation par la recherche dès le plus jeune âge. Leur déploiement dans les milieux éducatifs — scolaires et non scolaires — nécessite la prise en compte de plusieurs spécificités : la formation et l'accompagnement de tous les corps de métiers engagés (élèves, professeurs, éducateurs, inspecteurs, animateurs, médiateurs, bénévoles), la temporalité des acteurs ainsi concernés, l'insertion dans des actions transversales comme les enseignements pluridisciplinaires, le choix d'approches pédagogiques ludiques et innovantes.
Cette charte a été signée par une trentaine d'établissements de l'ESR, d'ONG et d'associations le 20 mars 2017 au Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en présence de Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.